Oh can you feel daidai tonight ? Ft. Maiko

Mer 20 Juil - 1:12

Oh can you feel daidai tonight
ft. Daisuke & Maiko

Si un jour, notre bridé se demande pourquoi la Kowgli des plaines ne prends jamais ses confessions au sérieux, il n’a qu’à se mettre devant ses accomplissements… lorsqu’elle était impliquée, il était plus que connu pour ne pas tenir parole, que ça soit une promesse de non contact, une clause de contrat interdisant le port de l’uniforme de scout, ou cette fois-ci, la catégorique affirmation qu’il ne lèverait pas le petit doigt pour la loque humaine qui servait de mère à son ex-employée. Et sur le coup, nous l’avouons, il y avait plus que réfléchit. Il n’avait pas à creuser sa propre tombe pour une ingrate, et encore moins à risquer l’empire Serizawa pour une gamine qui ne ferait que lui reprocher. En fait, il aurait été sage de tout bonnement abandonner son ex belle-mère à l’hôpital le plus proche et de ne jamais plus en parler… Qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire au fond, qu’elle reçoive les traitements nécessaires ou pas, il n’avait aucune obligation envers la femme qui avait mis au monde son pire cauchemar – son ex-femme Akane… Juste pour cela, il aurait même pu la laisser retourner dans la rue et finir le travail d’overdose avec la consommation mortelle… Il n’en était plus à une vie gâchée sur la conscience…

Oui, sauf que, si les Serizawa sont parfois stupides et impulsifs, il n’en reste pas moins qu’ils ont un grand cœur – enfin, 2 sur 3, ils ont du se partager celui qui manque à Makoto mais ne semble pas vouloir l’achever… et à cause de cet organe débile qui semblait possédé par le force d’une jeune Jedi, il n’avait pas fallu plus d’une heure suite à l’évasion Kotanienne pour qu’il se retrouve à la table de cuisine, en compagnie de son bras droit Alfred, à parcourir le web en quête de la facilité de réhabilitation qui saurait sauver la junky dans sa chambre d’amis et qui, il y tenait, était assez loin physiquement pour que jamais personne ne fasse le rapprochement entre elle et sa danseuse de fille. Oui, encore une fois, et malgré sa joue qui avait pris une teinte bleutée et sa lèvre encore fendue – il avait eu à cœur les intérêts de sa Scout préférée. Dommage qu’elle ne repaie pas ce genre de dette avec des cookies et un uniforme ailleurs que dans ses rêves les plus fous. Enfin, toujours est-il qu’il avait fini par trouvé l’endroit parfait et avait poussé le culot jusqu’à contacter l’ainé Kotanien.

Ou l’ennemi #1. Le Yasuo des îles était connu pour ses menaces, son ton agressif et généralement, pour un bon droit. Aussi, si Daisuke n’échappa pas aux appellations de ‘’connard’’ un grand classique dans cette tribut, il finit néanmoins par s’entendre avec son ex beau-frère sur l’importance de garder cela un secret et surtout, d’une paie temporaire entre leurs deux clans. C’est donc ainsi que maman Kotani se retrouva dans une résidence spécialisée dans une ville voisine et qu’après tant de loyaux services et d’organisation, Alfred eut droit à deux jours de congé. Ce qu’il pouvait bien faire de ces deux jours? Nous l’ignorons. Peut-être était-il un sportif professionnel? Un chasseur? Un danseur à gogo? Un tel mystère planait sur cet homme… et s’il allait subir une chirurgie pour ne jamais vieillir? Ça, c’était plausible non? Après tout, il n’avait aucune famille, aucun ami à ce que savait son employeur, et certainement pas de hobby, mais sur le coup, Daisuke était tellement absorbé par le sommeil à rattraper qu’il avait laissé son majordome prendre la fuite pour accueillir monsieur Li au bercail, sans même se formaliser de son absence.

Enfin… jusqu’à ce qu’il se retrouve dans sa cuisine, devant un frigo remplis de victuailles et absolument aucune idée comment apprêter tout cela. Merde. C’est donc pour ça que les hommes se marient, il leur faut une esclave personnelle! Il n’allait quand même pas cuire son propre riz! Blasphème! Et ça serait quoi la prochaine étape? Laver ses propres draps? Scandalisé à l’idée de devenir une fée du logis, notre abruti national avait au moins eu la décence de se souvenir qu’il possédait une chaine d’hôtel et payait des centaines d’employés à l’échelle mondiale pour changer des draps et préparer des repas. C’est donc dans cette optique de fainéantise qu’il prit le volant de la Daimobile, bien décidé à remplacer Alfred par une dizaine de personnes déjà à ses ordres. Ça serait difficile, vraiment, il n’aimait pas les autres domestiques, ils étaient tous lent comparé à son bras droit… Peut-être devrait-il songer à une gamine en combinaison moulante… une Batgirl serait plus appropriée non?

… Il avait justement la victime en tête. Stop Dai, ce genre de pensées pourraient te donner un allé simple pour la prison qui a si longtemps hébergé une prof d’anglais. Quelques heures plus tard, Daisuke se retrouvait dans une chambre d’hôtel de luxe ou il décida de passer sa journée à s’enfiler la carte des desserts de son service au chambre, et à commander des Disney sur la télévision de l’hôtel. Il fallait bien que son entreprise ait des dépenses raisonnables…non? Il était environ dix heures ce soir-là lorsque l’ennui fini par le gagner. Déjà, il n’avait plus faim – et ensuite, pire que tout, il avait épuisé la collection de film disponible. BLASPHÈME! Comment était-il supposé passer encore deux jours ici hein? Il allait devoir se rabattre à son deuxième hobby demain et draguer une jolie gymnaste de lit au bar…. Arg, pourquoi tant d’efforts!

Notre abruti national pris donc la décision d’enfiler son maillot de bain, un peignoir, et de profiter de l’heure tardive pour s’infiltrer jusqu’à la piscine gigantesque qui faisait la fierté de son hôtel. Profitant de son statut de propriétaire des lieux, il était entré dans la pièce envahie par la pénombre – normal, hors des heures d’ouvertures – et s’était dirigé vers le jacuzzi dans l’espoir de pouvoir se relaxer. Depuis son engueulade avec Kokomon, il ne pouvait s’empêcher de ressentir un étrange pincement au cœur. Remords? Un peu… mais c’était surtout cette amertume de constater qu’elle ne lui hurlerait plus jamais dessus… La partie masochiste de lui-même le regrettait presque. Et pourtant… il ne l’avait pas contacté, pas une fois, pas même lorsqu’il avait fiat déplacé sa mère. Il était plutôt resté là avec son téléphone entre les mains, trop bête pour composer son numéro… et il s’était contenter de parler avec Yasuo. Fichue Kowgli! Il allait entamer sa descente vers l’eau lorsque la porte de la piscine s’ouvrit sur un nouvel intrus…

@destiny.

fait par .cranberry

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Mer 20 Juil - 10:16

Oh can you feel Daidai tonight ?

Daisolo & Maia

« Je suis en vie. J’ai bien regardé à droite et à gauche avant de traverser. Mais la grande boucle pour les lacets, tu l’as fait bien passer dans la petite ou c’est l’inverse ? ». Oui, se moquer de ses aînés, c’était moche. Mais après toutes les consignes pré-départ de Yasuo, elle n’avait pas pu s’empêcher de lui envoyer ce sms ridicule qui ne ferait probablement rire qu’elle. Pourtant, en ces temps … hum, disons pathétiques, l’aîné mâle des Kotani avait bien besoin de se dérider un peu. S’il avait été convenu à la base que ce voyage se fasse à deux, un chantier avait retenu son grand frère qui avait alors tenté cette bonne vieille technique de l’emprisonnement dans la plus haute tour du château comme si elle avait encore 10 ans. Sauf que, si Maiko n’avait pas une chevelure de 3 kilomètres de long, ou encore un tapis volant, elle avait la « chance » de posséder un caractère de merde dominé par un côté borné qui rendait les gens têtus dociles.
Alors oui, ce pauvre Yasuo avait beau eu employer des arguments, certains stupides, d’autres plus justes, sa cadette avait fini par gagner ce combat au prix pas très envié. Il fallait que quelqu’un aille la voir… et si elle n’en crevait pas franchement d’envie, elle refusait que le grand chef de sa tribu se coltine encore cette corvée.

Il était doué son « daddy ». Toujours une excuse, toujours quelque chose pour être celui à rendre visite à maman. Et si étrangement ça tombait souvent des jours où sa petite sœur ne pouvait pas l’accompagner, il avait été déjà forcé de l’amener avec lui dans ses valises.
Elle le savait très bien, pourquoi il ne voulait pas qu’elle vienne. Et parmi ses raisons, il y avait probablement celle qui lui avait fait souhaiter de son côté qu’il ne soit jamais informé de l’état de leur mère. Oui mais voilà, le monde n’était pas parfait et il était peuplé de connards ! Et comme ce peuple avait besoin d’un Roi, Daisuke était venu au monde. Pourquoi cet abruti avait appelé son frère hein ? Qu’il ne s’étonne pas si dans le monde imaginaire de Kowgli, sa tête était mise à prix. D’ailleurs, l’affiche « reward » comportait un nombre avec beaucoup de chiffres qu’elle ne pourrait jamais se permettre dans cette réalité. Dommage. Côté positif à sa vie, il y avait peu de chances pour qu’ils s’adressent à nouveau la parole un jour vu leur dernière dispute en date.
Tellement peu que lorsqu’Alfred lui avait « proposé » de réserver ici, comprendre là insister lourdement, elle avait fini par lui dire : « allez, ce n’est pas comme si je risquais de croiser le patron ! »
Note : fermer sa gueule une fois de temps en temps n’est pas forcément une mauvaise chose.

Bref, sa chambre réservée pour une somme assez étonnante considérant les lieux, mais pas tant que ça quand Alfred « proposait », toujours, de le faire avec sa réduction spéciale « employé modèle ». Oui, cet homme était un Saint et jamais elle n’oserait l’accuser pour le tournant que prendrait cette soirée. Penser qu’elle avait dû faire des choses de mal dans sa vie précédente, ça en revanche....
« Mes yeux !», ridicule vraiment, cette manière de les couvrir en arrivant sur les lieux à la simple vue du nom du démon. On se reprend, une Kotani peut le prononcer 5 fois devant un miroir sans craindre qu’un esprit pervers ne vienne la visiter la nuit pour la tuer… ou marquer ses lèvres un peu plus.
Note numéro deux : merci de ne plus faire référence à cet épisode.
Pourquoi le faire ? Elle n’y avait pas repensé une seule fois. Pas plus qu’elle n’avait réentendu cette déclaration… non, elle hésitait toujours sur le bon adjectif pour la qualifier.
… enfin non, elle n’hésitait pas puisque ces faits criminels étaient sortis complètement de sa mémoire !

Elle avait « mieux » à penser. Comme cette visite qu’elle ferait demain à sa mère. Un excellent moment en famille, elle n’en doutait pas. Elle n’en doutait tellement pas que cette boule dans le ventre avait fait son apparition la veille, pour se calmer avant de revenir plus certainement à son départ de la jungle kotanienne. Et manifestement, fixer un écran noir n’était pas capable de la chasser. Pas plus que de zapper sur des programmes idiots auxquels elle n’avait pas véritablement prêté attention. Non Maiko, appuyer fortement sur les boutons d’une télécommande n’est pas un anti-stress reconnu.
Voilà pourquoi, notre Rocky avait fini par quitter sa chambre avec en tête l’idée de changer celles qui envahissaient trop son esprit. La piscine. Aux heures de fermeture. Évidemment que c’était une excellente idée ! Et oui Maiko, tu vas regretter de ne pas avoir choisi la promenade nocturne dans Kyoto. S’asseoir sur le rebord d’une piscine, faire des vagues avec ses pieds, les écouteurs dans les oreilles… vu comme ça, le plan avait l’air sympa. Entrer si facilement dans une place supposée fermée en bonne rebelle de la force, y’a peut-être de quoi se trouver en veine. Mais en réalité, c’était tout le contraire. Parce que sa veine, elle l’aurait eue si elle n’était pas parvenue à passer cette première porte malgré ce beau panneau avec les horaires qui stipulaient que c’était fermé. Elle l’aurait eue encore plus si la seconde porte n’avait pas fait un bruit sur lequel nous reviendrons plus tard juste avant qu’elle ne décide de sauter dans l’eau, boulet aux pieds, pour être certaine d’abréger ses souffrances.

L’avantage, c’est qu’elle allait le trouver sur place son boulet. A demi-nu malheureusement, mais on ne pouvait pas tout avoir….
Les yeux baissés sur son mp3, fredonnant un air presque achevé tandis qu’elle cherchait la prochaine musique qui lui ferait envie, elle était entrée dans ces lieux sans se méfier une seule seconde. Elle avait même fait quelques pas vers le bassin avant que son regard ne se relève vers l’eau et ne fasse ensuite, très naturellement, le tour des lieux jusqu’à passer sur un corps pour y revenir quelques secondes plus tard dans une expression très franche de bug de système.
Qu’on lui accorde le temps de reboot son cerveau.
Merci.
Celui de s’insurger « Qu’est-ce que tu fais là ? » et enfin celui de percuter que… il n’était vraiment pas très couvert.
Élément essentiel qui lui avait fait fixer un point choisi au hasard du mur. Point lui permettant de ne pas regarder, tout en ne détournant pas la tête. Ok… peut-être qu’elle l’avait fait juste les premières secondes avant de se rappeler que son nom de famille était Kotani et qu’un Kotani ne fuit pas, même du regard, l’ennemi au corps bien sculpté.
Non pas qu’elle ait regardé.
Enfin, ça se voyait tout de suite.
… enfin pas trop tout de suite, il n’était pas non plus SI bien foutu que ça.
….
On s’enfonçait. Il était où notre boulet ?
Là, devant, avec pas trop de fringues sur le dos.

« T’es pas censé être là ! »

Alors… oui et non. En théorie c’est son hôtel et les horaires d’ouverture de la piscine, il a le droit de s’en foutre lui ! C’est comme sa maison, il a le droit d’y être. Finalement… les apparences sont contre l’innocence, une fois de plus !

©TENNESSEE.

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Ven 22 Juil - 1:31

Oh can you feel daidai tonight
ft. Daisuke & Maiko

S’il avait espéré un peu de quiétude, de paix pour se vider l’esprit et reprendre son air triomphant de type qui se fiche éperdument des Kotani de ce monde, c’était sans compter la jeune femme qui venait d’entrer dans la pièce. Si ses pas ne l’avaient pas trahis, la porte en revanche, qui s’était refermée brusquement avait suffi à faire sursauter puis pivoter notre nippon. Sa pompe à sang s’était emportée instantanément, comme un puceau devant sa prof d’anglais… avant qu’il se souvienne qu’elle était probablement plus encline à l’assassiner qu’à lui enseigner une langue seconde. Merde. Tout sourire avait quitté ses traits et il s’était barricadé derrière son masque d’indifférence habituel, prêt à encaisser les insultes lorsqu’elle ouvrirait la bouche.

« … » elle était sérieuse là? Elle osait lui demander ce qu’il faisait ici? Il avait baissé le regard, comme pour confirmer que oui, il portait bel et bien un peignoir ouvert, des sandales fournies par l’hôtel et qu’il était à quelques secondes près de se glisser dans le jacuzzi malgré l’heure tardive… Et oui, il était absolument canon, les blessures précédemment infligées par une tigresse à son visage de dieu n’avaient pas réussi à tenir cela… au mieux, ça améliorait le portait, le look « Bad Boy » (Robin aurait depuis longtemps retiré ses fringues devant tant de blessures, on tient à le préciser, peut-être qu’il devrait draguer outre-mer pour un temps, Maiko était moins expressive…). Et puis, son choix d’activité… ce n’était pas évident? Sans qu’il ne puisse contrôler le spasme, ou alors l’habitude, le coin droit de sa bouche s’était étiré en un sourire un brin amusé, encore et toujours, devant les réactions de Tarz-kotani. « Je réalise mon rêve de devenir nageur synchronisé aux prochains olympiques, ça ne se voit pas? » oh le ton ironique, l’air moqueur, franchement Daisuke, c’est à se demander si tu ne cherches pas volontairement à te ramasser une baffe… Bin… si elle était pour le mordre comme l’autre fois, il ne dirait pas non… AHEM. Oui bon, chassant de son esprit un flot de pensées qui se dirigeait beaucoup trop vers un uniforme de vendeuse de cookies et un allé simple pour la combinaison orange, il avait décidé de ne plus prêter attention à l’envahisseur.

Elle voulait être ici, tant mieux pour elle, mais il ne lui donnerait pas la satisfaction de l’emmerder, pas après la façon dont elle l’avait traité lors de leur dernier échange, pas après lui avoir donné le rôle du parfait salaud pour récompenser un des rares gestes bienveillants qu’il pouvait faire. Alfred avait tenté de le ramener à de meilleurs sentiments, de le convaincre de parler avec « Mademoiselle Kotani » des développements et ce, malgré leur querelles. Son Majordome avait tout tenté pour qu’il n’implique personne d’autre que la naine, et pourtant, Daisuke n’avait pas flanché. Son idée était faite et, cet abruti était trop borné pour son propre bien…à ses yeux, même une alliance avec Yasuo de Hut était plus envisageable que de faire la paix avec la Seigneur Palkoko, cruelle maîtresse Sith. Oui, dans son cœur, elle était devenue la fourbe, la méchante, pour avoir osé le blesser de la sorte alors qu’il tentait une activité pour laquelle il n’avait eu aucune formation chez les Serizawa, et aucune prédisposition héréditaire : être honnête sur ses sentiments. Il était rare que Daisuke se montre altruiste, en fait, il pouvait compter sur les doigts d’une main les gens pour lesquels il ferait des folies, et à bien y penser, ils avaient tous cette fâcheuse manie de lui reprocher son sacrifice par la suite… C’est sans doute pour cette raison qu’il avait retiré son peignoir et s’était assis au bord de l’eau chaude, y laissant tremper ses jambes avec un air de gamin – il avait quand même eu une journée Disney, il était d’une humeur agréable - sans adresser un regard supplémentaire à Maiko.

Son égo avait pris un coup plus grand que son minois et ça, il refusait qu’elle le remarque. La fixer trop longtemps, c’était prendre le risque qu’elle lise dans ses yeux sombres la rancœur, l’amertume et la douleur qu’elle avait causé. On ne donne pas ce genre d’arme à un soldat Kotani, ils savent trop bien s’en servir! Daisuke allait plonger tête première dans le déni lorsqu’une fois de plus, la peste avait ouvert la bouche… pour ne rien dire de bien brillant. Lentement, il s’était redressé, toujours assis au bord de l’eau, et l’avait couvé d’un regard glacial – une parfaite réplique de celui de son ainé, à l’exception près qu’on y voyait clairement, cette petite parcelle d’adoration qu’il n’avait jamais pu dissimuler devant son ex-employée. Un petit rire avait franchi ses lèvres avant qu’il roule des yeux de façon nonchalante. « Un argument tout en logique Kylo-Ko, considérant que je suis le propriétaire. » … vraiment Daisuke? T’as pas trouvé mieux que de l’affubler de tous les surnoms du côté obscure de la force? Non. Pas du tout. Après tout, elle l’avait mérité. Il avait ensuite soupiré, non sans l’observer une seconde de trop.

Que faisait-elle ici? Était-elle venue visiter sa loque de mère? Allait-elle bien? Comment accusait-elle le choc? Il y a tant de questions qui se bousculaient dans son esprit, tant d’interrogation qu’il aurait aimé verbaliser mais dont il n’avait ni le droit ni l’envie. Pourquoi diable ne pouvait-il pas tourner à « off » cette maudite option « se soucier de Maiko » dont sa pompe à sang semblait friande hein? D’ailleurs, elle avait loupée un battement au même moment où le déni faisait un retour en force. Dans une situation comme ça, il aurait aimé la rassurer, lui proposer de l’accompagner même, il aurait aimé juste… la soutenir, mais c’était impossible, elle avait mis ça très clair. Lentement, ses yeux sombres l’avaient détaillés, comme pour valider qu’elle ne semblait pas plus furieuse qu’à l’habitude et, comme toujours, une connerie avait franchi ses lèvres. . « La question serait plutôt ce que toi, tu fais ici, à cette heure. Quand clairement la piscine est fermée… » … Oh, oui, l’emmerder, ça, il savait y faire. En vrai, il était même incapable de s’en empêcher… Daisuke s’était redressé et avait fait un pas prudent vers elle, histoire de la regarder de haut, cette manche, il allait la gagner. Un sourire de parfait abruti trônait sur ses lèvres alors qu’il poursuivait « Tu peux me l’avouer, que je te manquais… » c’est ça, creuse ta tombe crétin… . « T’as une de ses manies de surgir à chaque fois que je retire mes fringues. Je serais presque flatté d’une stalkeuse aussi persistante. »

@destiny.

fait par .cranberry

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Ven 22 Juil - 1:33

Oh can you feel Daidai tonight ?

Daisolo & Maia

Elle n’en n’avait pas d’autres des questions stupides ? Tendre le bâton pour se faire battre, excellente idée Kotani. Néanmoins, savoir que la question était inutile et stupide ne l’avait pas empêché d’afficher un air blasé face à la réponse que son ancien patron lui avait servi. On pouvait ceci dit féliciter le silence qu’elle avait eu pour réplique. Occupée à se maudire mentalement pour avoir choisi ce lieu de détente, elle regrettait si fort cette marche nocturne qu’elle avait écartée. C’était pourtant joli Kyoto de nuit… non ? Probablement plus sympa qu’un ex beau-frère en peignoir et … enfin, il était en peignoir… avant de le retirer !
Quelques secondes, pas plus, ses yeux s’étaient écarquillés avant qu’elle ne fixe avec autant de conviction que précédemment ce point mystérieux derrière lui. Sans rire, ce mur il était très sympa. Elle ignorait de quelle architecture il s’agissait, mais il y avait de quoi se sentir intriguée !
Moderne Maiko, c’est du moderne. Et le torse du Serizawa, oui, c’est du censurable. Mais on te rassure, y’a un truc avec deux membres de cette famille, un genre de maladie, quelque chose qui leur empêche manifestement de garder leurs fringues sur le dos. Fonde un clan avec une victime d’un autre membre, va à des réunions d’anonymes… tout ça après t’être barrée de cet endroit afin de protéger tes yeux plus très innocents de jeune femme.

Cacher sa gêne par fierté, elle s’y était employée avec conviction. Mais alors qu’elle aurait pu laisser au démon le soin de faire trempette, ou tenter de le noyer discrètement, sa bouche avait cru bon de lâcher une autre inutilité digne… bah des plus grands échos de ce monde « Kylo-Ko ? » et pour le coup, son regard avait oublié sa concentration pour fusiller un instant le véritable méchant de l’histoire qui ne cessait de lui refiler des surnoms débiles depuis trop longtemps. C’est vrai que dans cette phrase, il n’y avait bien que ça qu’elle pouvait relever. Et oui Maiko, un patron a probablement le droit de faire trempette dans un endroit qui lui appartient. Non, tu ne peux pas l’accuser de te suivre pour te pourrir la vie. A part si tu comptes remettre en question la confiance que tu accordes à un certain majordome.
Et puisqu’il n’en n’était absolument pas question, elle s’était penchée sur un thème tellement plus passionnant « Excuse-moi, j’avais pas fait le rapprochement avec le nom. Faut dire que tes employées ne sont pas habillées en prostituées. Ça porte à confusion ! » … c’est vrai, ils étaient où les costumes douteux ? Il était où le costume de nurse qu’il était parvenu à lui faire porter ?
Ouais, ça c’était probablement parce qu’en dépit du personnage, c’était un hôtel et non un bordel.

Mais plutôt que de faire la maligne, il aurait été bon de définir un périmètre de sécurité afin d’empêcher le sith à demi-nu de se rapprocher.
Fierté ou non, automatiquement, son regard s’était tourné vers la sortie afin de calculer la distance qui l’en séparait.
Non Maiko, tu ne peux pas. Pas sans avoir fait un peu la guerre, question de principe kotanien.
Dommage, parce qu’elle n’aimait pas beaucoup qu’il s’avance sans fringues vers elle « Moi ? » c’est vrai, n’oublions pas cette question essentielle et justifiée. Qu’est-ce que tu fais ici Maiko en dehors des horaires d’ouverture de la piscine ?
Hum… personnellement, elle serait bien tentée de sortir cette bonne vieille histoire de karma.
Un genre de malédiction de la malchance sinon … mauvais endroit, mauvais moment. Mais non, pas sûr que ce genre d’excuses marche à son procès « La piscine est fermée ? » … d’un côté finalement parler de karma… ça n’aurait pas été si mal. Parce qu’il fallait être aveugle pour ne pas l’avoir vu ce panneau qu’elle avait ensuite évoqué dans une démonstration de mauvaise foi évidente « Tu sais, il existe des panneaux pour mettre les horaires. C’est pas très sérieux en tant que propriétaire de ne pas penser à indiquer aux gens quand ils peuvent venir se baigner en toute sécurité ! » … dis donc Kotani… oui… la ferme !
Voyons la vérité là-dedans, c’est vrai que c’était dangereux de venir se baigner en dehors des horaires d’ouverture… et pas pour le risque de noyade ! Clairement, y’avait du requin dans le coin !

Un requin qui nageait hors de l’eau et dont l’approche l’avait faite reculer d’un pas malgré elle.
Le Kotani ne plie ni ne rompt. Se le répéter, garder la tête haute, mais les yeux ailleurs. Dans les siens. Bonne idée. Attitude fière. Garder son calme serait également une chose sympa bien qu’impossible quand elle se trouvait dans la même pièce que lui et qu’il avait le don de sortir des conneries comme cette dernière « Hein ? » il te manquait… donc en plus de ne pas savoir lire un panneau d’horaires, elle ne comprenait pas le japonais à l’oral ? « Ecoute, si ça t’embête, tu peux remettre ton peignoir. J’ai déjà connu assez de traumas dans ma vie ! »

Oui… c’est sûr qu’il faisait peur à voir le torse du Serizawa.
…
Non mais quand même, elle avait le droit de plaider le risque de traumatisme et de lui suggérer l’air de rien de se rhabiller !
Tiens, elle pouvait même aller lui chercher son peignoir s’il avait la flemme !

©TENNESSEE.

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Ven 22 Juil - 1:36

Oh can you feel daidai tonight
ft. Daisuke & Maiko

Oh Daisuke… pourquoi était-il d’aussi bonne humeur devant une situation pareille? Peut-être était-ce le fait qu’il ait passé son après-midi à chanter le Roi Lion étendu sur un lit, peut-être était-ce l’espoir un peu niais que devant la piscine offerte, Maiko se transformerait en marin et s’agiterait comme les pop star qu’elle admirait tant? Il allait peut-être s’imaginer que devant son corps si peu vêtu elle accepterait enfin de franchir le cap… donner son innocence pour ses vingt ans et…. Ok, peut-être que ses parents l’avaient tout simplement bercé trop près des cadres de porte… Et vu les conneries qu’il pouvait s’inventer, on penche sérieusement pour la dernière option. Un brin amusé par cette nouvelle intrusion – il allait finir par y prendre goût si elle ne changeait pas ses mauvaises habitudes, il avait osé lui adresser la parole. À elle, la fourbe, l’infâme, celle à qui il avait minablement tenté de déclarer sa flamme pour ne se mériter qu’une morsure même pas érotique en échange! Elle l’avait bien eu… et encore maintenant, cette scène hantait ses rêves les plus intéressants, au détail près qu’elle était fringuée comme une infirmière… Il se payait sa tête, en toute ironie, et tout ce qu’elle trouvait à dénoter, c’était l’appellation geek? Mari-la maintenant Dai! C’est clairement la femme de ta vie! … Et personne d’autre ne voudra de toi. Le ton toujours aussi moqueur, le regard froid et le sourire arrogant en prime, il avait rétorqué, déterminé à prouver au monde entier que non, Naoki ne lui avait jamais enseigné à draguer : « Tu préfères peut-être Darth Mai-dor? » … T’as quel âge!

… Un âge parfaitement raisonnable pour retirer son peignoir et exposer l’exquis paysage qu’était sa personne. En tentant d’ignorer la fourbe brunette qui hantait ses pensées. Il aurait pu être un adulte responsable – on se rappelle que sa définition de la chose était l’acquisition de Cherry – tourner les talons et respecter le souhait de son ex-employée de demeurer hors de sa vie… il aurait pu, si elle ne l’avait pas provoqué autant! Les insultes de la Kowgli agissait sur lui comme de l’herbe à chat sur un félin, ça le rendait dingue, il ne voulait que s’agiter, potentiellement la mordiller- ok ça, il le voulait toujours – et l’emprisonner dans ses pattes de façon possessive… Aussi, plutôt que de défendre ses employés, ou son entreprise, ou quoi que ce soit d’autre, il avait tiré son sourire le plus chiant en ajoutant, on sans rouler des yeux pour feindre l’agacement – plus crédible s’il n’avait pas l’air de s’amuser autant. « Une confusion on ne peut plus compréhensible. Je devrais probablement me balader encore moins vêtu pour compenser… histoire que tu n’aies plus à douter que c’est mon entreprise. » … Il n’avait qu’une dynamique avec elle – la torture. Il aurait aimé être cette personne sympa, qui met les armes de côtés et se soucie réellement de ses états d’âme, mais elle ne semblait pas apprécier ce côté de lui, alors tant pis, il ferait avec le chieur dont ses parents étaient si fiers…

Et comment ne pas le faire, quand elle déblatérait des conneries d’un niveau astronomique. Un horaire pour la piscine? Il y en avait un, énorme, en lettre rouge, et les lumières closes indiquaient généralement que c’était un endroit proscrit. Bon, la porte était ouverte, parce qu’il squattait, mais il était dans ses droits, c’était chez lui et Alfred n’était pas là pour le forcer à aller au lit. Il était libre! HOME ALONE. Un grand garçon et…. « Tu pourras laisser cette suggestion dans le livre d’or en sortant, mais entre nous, si c’est pour éviter que de jolies jeune femmes viennent se baigner en pleine nuit, je risque d’appliquer mon véto à cette idée de pancarte! » … Un pervers incurable. Pervers incurable qui avait fait un pas vers la demoiselle, comme pour valider sa théorie sur les jolies intrus. Ça et parader comme un paon, il jubilait de la voir si timide, si gênée, elle qui à une autre époque, avait mis toute son énergie à lui retirer son veston de sport. Il aurait vraiment du tourner les talons plutôt que de la provoquer…

« Me couvrir? Ça te gène? » Il avait fait un pas de plus vers elle, la couvant du regard comme un loup avec une brebis – délicieuse brebis, il en prendrait tout un troupeau de Kowbiwan! Son sourire s’était élargi alors qu’il voyait bien les efforts monumentaux qu’elle faisait pour ne pas poser son regard sur le trésor national qu’était son torse nu. Dommage, elle aurait pu remarquer un nom de mâle tatoué sur sa peau et le relancer avec des blagues minables…« Ou est-ce que ça te plait? Tu peux toucher tu sais… » Un sourire de chieur, un! Il était donc réellement masochiste? Genre, elle ne l’avait pas frappé depuis une semaine, il était en manque? La connerie s’arrête là? Et non! Bombant le torse histoire de lui en mettre un peu plus plein la vue, il avait osé faire un pas de plus vers elle, s’arrêtant à une distance prudente, il aimait encore ses attributs masculins…

Il avait poussé l’affront jusqu’à poser une main sur son bras, délicatement, comme pour l’attirer…. Puis il s’était ravisé et lui avait tapoté l’épaule, soudainement bien conscient de sa connerie lors de leur dernière rencontre. Daisuke avait toussé légèrement, mal à l’aise, avant de lui demander, sans trop savoir qu’il creusait sa tombe, et un peu pour faire la conversation… parce que c’était étrange de se retrouver face à face avec elle après les derniers évènements. « Est-ce que ta mère prends du mieux? C’est un excellent établissement tu sais… la vue y est magnifique, et les chambres vraiment grandes… de tous ceux que j’ai visité, c’est le mieux… tu devrais aller la voir. » Double crétin! En une phrase, tu viens d’avouer que tu as fait exactement ce que tu as juré d’éviter : te soucier d’elle et t’occuper de sa mère, et en prime, tu lui proposes de la voir? Et tu penses qu’elle fait quoi à Kyoto? Bah… vu la façon dont elle le dévisageait, du tourisme visuel! Il l’avait regardé un instant de trop, juste assez pour ce dire que cette bouille furieuse la rendait encore plus adorable, juste assez pour avoir une envie irrépressible de l’enlacer. Passant une main dans ses cheveux, il avait soupiré d’un : « … Je crois que tu devrais partir… après tout, la piscine est fermée… » … alors pourquoi tes yeux ne la quittent pas, comme s’ils espéraient silencieusement qu’elle reste…

@destiny.

fait par .cranberry

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Sam 23 Juil - 1:06

Oh can you feel Daidai tonight ?

Daisolo & Maia

Quel âge il avait au juste ? Aucune idée. Enfin, en âge mental on entendait. Chose certaine, il pouvait toujours rentrer dans un bac à sable ou faire des structures gonflables. Même si la vision d’une telle scène avait de quoi vous pousser à décrocher votre téléphone pour composer le numéro de la police.
Arquant un sourcil face à ce nouveau surnom, elle n’avait pas retenu un soupir blasé tandis qu’elle prenait sur elle de ne pas enchérir. Il était Daivador. Ce fait était indiscutable. Ren et elle étaient d’accord sur ce point. Sa sonnerie de téléphone jouait la marche impériale à chaque fois qu’il l’appelait. Yoda lui-même aurait validé l’idée s’il avait été… disons réel. Alors oui, franchement, pour lui refiler des surnoms de siths : ce type vivait dans le déni.
Est-ce qu’un jedi proposait de se promener entièrement nu sur son lieu de travail ? Franchement, on se permettait de douter. Parce que Luke qui combat à poils avec son sabre laser… on est en droit de se questionner sur la nature du sabre en question.
… Bref ! Loin de nous l’idée de rentrer dans ce genre de débat malgré la censure évidente que méritait une scène dans laquelle la distribution avait cru bon de donner un rôle au Seigneur Sith Serizawa. Seigneur qui, bien évidemment, avait toujours la réplique bannie des messes à prononcer :

« Bonne idée. Laisse-moi juste le temps de me crever les yeux avant. »

Ah qu’il serait pratique d’être aveugle maintenant ! Qu’il serait pratique de ne pas avoir à chercher un point de préservation pour ses yeux quand son ancien patron semblait avoir perdu le chemin qui menait à son peignoir.
D’un autre côté, niveau intelligence Kotani, tu ne penses pas que tu aurais pu trouver mieux que cette pitoyable excuse d’absence de panneau d’affichage ? Tout particulièrement quand ce panneau, en plus d’être existant, est assez voyant pour qu’un aveugle le remarque ?
… Ok… elle aurait dû dire qu’il y avait de la lumière, ou qu’un cri l’avait poussé à entrer ici en bonne samaritaine qu’elle était.
Mais plus important que ce don à dire de la merde, plus important encore que ce sombre mystère de panneau d’affichage : l’urgence d’un sith en approche. Et là, pour le coup, ce n’était pas son téléphone qui jouait la marche impériale, mais bien ses pensées. A moins que ce ne soit les dents de la mer. Le message restait clair ceci dit : cours Maiko.
Et malheureusement non valide avec l’esprit kotanien… qui n’avait pourtant pas manqué de faire un nouveau pas en arrière par instinct de survie. Avec force, elle avait ravalé son ordre de le voir garder ses distances, d’en reprendre même davantage… une bonne centaine de mètres… voir un océan, un océan c’était bien.
Le point Maiko, ne fixe rien d’autre que le point. Préserve ta vie. Ne vire pas suicidaire. Et surtout, ne réponds pas une connerie qui lui permettra d’enchérir sur la sienne.
Tu le connais ce combat ! T’as de l’expérience sur ce terrain là avec lui !
Ouais… et elle lui donnait toujours le moyen de rebondir pour être encore plus… disons encore plus Daisuke :

« Non merci. J’ai mangé et franchement je me sens déjà un peu nauséeuse. » ah oui ? Alors pourquoi t’as les airs de celle qui tenterait bien un petit « accio peignoir » ? « C’est moche, je sens déjà que je vais rêver de gras et d’addict aux mc do. »

Premièrement… oui… non… si tu veux lui balancer quelque chose à la gueule, trouve au moins quelque chose de crédible. Parce que niveau gras, on repassera.
Deuxièmement… est-ce qu’elle était certaine de vouloir employer ce verbe rêver ?
Troisièmement… arrête d’admettre que tu as regardé.
Ce qu’elle avait regardé ensuite ceci dit c’était cette main qui aurait pu tout à fait rejoindre le rang des mains tordues si elle ne s’était pas ravisée dans un geste qui avait néanmoins valu à son propriétaire qu’elle ne le fusille du regard.

Mais cette guerre avait pris à nouveau des allures de 3ème dimension quand il s’était mis à parler de sa mère.
Génial, c’était tout ce dont elle rêvait. Parler de maman junkie avec lui alors qu’il était presque nu. Vraiment, quelle excellente idée ce voyage ! Pourquoi elle n’était pas venue avec Yasuo ?
Parce qu’il serait en prison à l’heure actuelle pour avoir noyé un abruti dans la piscine de son propre hôtel.
Vraiment, les lois étaient mal faites.
Si elle avait ouvert la bouche pour répliquer que cette affaire ne le concernait pas, ou pour le « remercier » au choix, d’en avoir parlé à son grand-frère, elle s’était refermée sans qu’aucun mot ne la franchisse. Les sourcils froncés, elle l’avait regardé quelques secondes et l’incompréhension n’avait pas tardé à se lire dans son regard.

« …. » est-ce qu’un jour elle parviendrait seulement à le comprendre ?
Elle l’avait déjà fait… il fut un temps. A l’époque, elle se sentait même fière de penser être celle qui le comprenait le mieux, sa grande sœur incluse.
Pinçant ses lèvres, elle avait préféré détourner les yeux plus franchement et n’avait pas expliqué les raisons de cette tête qui s’était secouée.
C’était Alfred qui s’était occupé de sa mère non ? Lui, il n’avait fait que balancer ce qu’elle aurait préféré cacher à Yasuo…
Non ? « …Oui... » elle y allait. Et sans se rendre compte qu’elle n’avait pas saisi la perche si parfaitement tendue. Qu’est-ce qu’il pensait qu’elle foutait à Kyoto ? L’accuser d’être un abruti avec preuve à l’appui, elle n’y avait pas pensé quand elle avait retrouvé le chemin qui conduisait aux vestiaires.
Et elle y pensait toujours aux mots qu’il venait de prononcer quand sa main s’était appuyée sur la poignée de la porte « …. » … qui ne s’était pas ouverte.
Pourquoi ? Cette question, elle n’y avait pas trouvé de réponse en insistant… longuement. Trop pour que ces tentatives ne prennent pas les allures d’un combat. Méchante porte.
… ou stupide Maiko qui n’a pas compris à l’aller que cette cale en bois était présente pour une bonne raison et non dans un but purement décoratif.

Quand elle avait saisi que sa seule solution se trouvait en arrière et était un ex beau-frère à qui elle devait demander les clés, un soupir avait abimé sa fierté avant que ses pas ne la ramènent auprès de l’exhibitionniste.
Aaaaah… que c’était désagréable d’avoir besoin de lui. Trop désagréable pour qu’elle ne se morde pas la lèvre avant un nouveau soupir tandis qu’elle posait un regard blasé sur lui en tendant sa main, pensant ainsi obtenir les saintes clés :

« … c’est fermé. » oui, c’était même marqué sur ce panneau d’affichage inexistant « Les clés. »

S’il te plait, non ?
Alors ça, plutôt mourir noyée.

©TENNESSEE.

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Sam 23 Juil - 15:50

Oh can you feel daidai tonight
ft. Daisuke & Maiko

Oh Daisuke… pourquoi était-il d’aussi bonne humeur devant une Elle n’apprendrait donc jamais, douce et innocente brebis, elle avait pourtant eu des années d’expérience et de pratique pour filtrer les mots qui sortaient de sa bouche, pour trouver les meilleures insultes, mais une fois encore, elle n’arrivait qu’à tomber dans les clichés qui ne pouvaient pas l’atteindre tant ils était à côté de la plaque. Qu’on se le dise, Daisuke était pleinement conscient que son physique était son meilleur atout – non parce que sa personnalité… alors qu’elle le critique comme ça, alors qu’elle se la jouait prude en n’osant pas le regarder de peur de mourir devant le saint Graal, avait suffi à lui tirer un sourire amusé, sans qu’il daigne se retirer de sa vue. Il fallait qu’elle constate, le repas sur lequel elle levait le nez, elle pourrait s’en mordre les doigts quand elle retournerait à la pêche au mollusque et réaliserait ce qu’elle avait raté. « Tu as déjà été plus imaginative côté insulte kokonut… » … c’est tout? Pas de grande moquerie? Pas de classique Dai… « Mais toujours est-il que j’suis flatté que tu rêves de moi. Sans fringues j’espère? » On a eu une lueur d’espoir mais, comme un banquet devant des hobbits, elle s’était rapidement dissipée. Son sourire en coin, à la limite de l’arrogance ne le quittait pas alors qu’il la dévisageait avec un air soudainement bien assuré. Ainsi, la Kotani des plaines devenait faible lorsqu’il retirait ses fringues… c’était bon à savoir, s’il avait eu cette précieuse information plus tôt, il aurait pu éviter d’investir autant d’énergie à la convaincre elle, de se dessaper… mais bon, il l’aurait fait quand même, pour le plaisir de ses yeux, il voulait en profiter avant d’être aveugle et de ne plus pouvoir graver de telles images dans ses souvenirs.

Tentant maladroitement une conversation, il avait mentionné sa mère, grave erreur, puis lui avait suggéré de partir… sans qu’elle n’oppose la moindre résistance. Pour la peine, nous voulons bien l’admettre, il s’était fait la réflexion qu’elle ne devait pas être dans le meilleur état au monde. Pour dire oui à tous ses ordres comme ça… Une partie de lui avait même envie de lui demander de faire des trucs genre………..une danse à gogo, quitte à profiter du ‘’yes day’’ que semblait vivre son ex employée. Mais il s’était retenue, partiellement parce qu’il avait encore le souvenir amère de leur dernière conversation, et ensuite, parce que s’il l’énervait trop, elle allait se brusquer, le haïr un peu plus et probablement ne plus jamais lui adresser la parole… Il n’était pas encore résigné à ça.

Et voilà qu’elle revenait, tête basse, avec cet air de gamine pris en faute… son air préféré, nous l’avouerons, quand elle faisait des bêtises comme ça, il n’avait qu’une envie – la réprimander… Daisuke, tu sais que c’est probablement illégal? Au fond, c’était presque une bénédiction qu’il ne travaille pas sérieusement, sinon, le nombre de plainte pour harcèlement sexuel grimperait en flèche! Il aurait pu se demander quelle tragédie avait poussé la demoiselle à revenir, alors qu’elle semblait réellement enthousiaste à l’idée de ne plus le voir quelques instants plus tôt mais, se poser de telles questions l’auraient brimés dans son droit fondamental de se payer la tête d’une Kotani en détresse! « Oh Kowgli, je le savais que tu ne pouvais pas te passer de moi! » Abruti! Et tu tends les bras en prime, comme si elle allait s’y jeter? Oui, il adorait prendre ce sourire niais et plonger dans ce déni, dans cet univers parallèle ou Maiko était à nouveau la jeune femme qui le comprenait le mieux, qui voyait à travers ses faux sourires, retourner dans cet univers où elle lui avait rendu son baisé sous une branche de gui… Avoir su que ça serait le dernier, il en aurait profité… Il allait s’enfoncer dans la connerie lorsque l’intrus le mis au courant de leur situation : ils étaient coincés ici? Pardon? Il n’avait ni son cellulaire, ni les clés, il devait être seul et il y avait un bout de bois qui… « Comment ça, s’est fermé? » … si c’était de sa faute, elle était mieux de préparer son lap danse d’excuse parce qu’il avait d’autre plans que de passer sa soirée ici! Dans deux heures, un marathon Star Wars commençait à la télévision et il n’avait aucune intention de le rater! « T’es certaine? » sur ces dires, il s’était dirigé vers la porte pour constater que oui, elle était bel et bien fermée et que non, la poignée ne bougeait pas d’un cran… relevant ses yeux sombres sur la demoiselle, il avait demandé, lentement, avec une pointe d’accusation dans la voix : « Maiko…. T’as fait quoi tu petit bout de bois? »

… Tu veux dire celui qui est précisément seul à côté de la porte, comme si une diabolique danseuse l’avait enlevé? Précisément celui-là. Après un nouvel acharnement sur la poignée, il avait finalement soupiré. Au moins il était en costume de bain… il pourrait profiter de l’eau et faire payer à Kobiwan de lui faire rater le marathon. Comment osait-elle! « Bon bin… on est enfermés. Bravo. T’es une catastrophe ambulante on te l’a déjà dit ? » et tu dis ça en roulant des yeux en plus? Crétin! Il s’était à nouveau approché de la piscine, de toute façon il n’y avait rien de mieux à faire…. Enfin… sauf l’emmerder elle. Elle s’était jetée dans la gueule du loup hein, elle avait volontairement mis les pieds ici, et elle les avait enfermés ensemble, comment pouvait-elle penser qu’il la laisserait filer aussi facilement? Elle était son jouet préféré et voilà qu’elle était la seule présente… « C’était pas nécessaire de me séquestrer si tu voulais abuser de moi tu sais. » le regard de séducteur – au moins un enseignement qu’il avait retenu de son neveu – le sourire de lover trop candide et l’éclat de rire qui s’en suivit, il était presque sauvée côté drague de merde. D’ailleurs, il avait ajouté, avec amusement, sans la quitter des yeux : « T’avais qu’à demander… »

… T’es un désastre ambulant, on te l’a déjà dit? Jamais, on utilise normalement le terme spécial… enfin…ou crétin. Ah parce que con, il l’était définitivement. D’ailleurs, c’est le masochiste en lui qui, une fois remis de son amusement avec demandé, très sérieusement, en se tournant vers la demoiselle : « Sérieusement Kowbiwan, vas-tu finir par me dire pourquoi t’as la tête de quelqu’un qui veut m’assassiner? Qu’est-ce que j’ai fait encore pour être si ta liste noire? Quitte à être coincés ici – par ta faute -, tu peux bien me le dire… » … et si elle pouvait le mordre en expliquant, ça serait encore mieux…

@destiny.

fait par .cranberry

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Dim 24 Juil - 17:38

Oh can you feel Daidai tonight ?

Daisolo & Maia

Évidemment qu’elle ne pouvait pas se passer de lui. Elle ne vivait que pour cette guerre ! En fait, depuis qu’elle ne travaillait plus pour lui, elle subissait une grave dépression.
Est-ce qu’il était sérieux ?! Dans un soupir blasé, sa main vide s’était agitée, appelant désespérément des clés qui n’étaient pas venues. Évidemment. Pourquoi ? Hum… peut-être qu’il était temps de consulter une voyante pour savoir qui lui avait lancé cette malédiction ! Une malédiction qui avait pourtant si bien commencé dans des temps anciens où l’homme à la moto ne portait pas le surnom de connard… et on vous épargnez les variantes. Parce que le jour n’était pas au concours de celui qui connaissait le plus grand nombre d’insultes :

« Tu sais fermé ? Le contraire d’ouvert ? Non ? » bah quoi ? Il n’y avait pas que lui qui savait comment répondre aux questions stupides !
Et oui, elle était certaine. Parce que ça aurait été trop beau de simplement venir ici, se taper quelque répliques de guerre et puis repartir terminer sa soirée sagement dans sa chambre d’hôtel en pestant contre l’existence de ce démon qui semblait la poursuivre malgré les apparences qui jouaient contre elle ce soir. D’un hochement de tête avant de rouler des yeux, elle avait tendu un peu plus sa main pour supplier à ces clés d’apparaître dans sa main. Délivrez-nous du mal, nous n’avons pas pêché, nous avons été sage. Tout ce qu’on voulait, c’était se poser à la piscine, se changer les idées et non pas avoir à supplier un ex beau-frère à demi-nu de nous accorder sa délivrance sous la forme d’un sésame qui n’était pas venu.
De l’espoir, elle en avait encore lorsqu’elle l’avait suivi jusqu’à la porte. Mais c’était bizarre, parce qu’il n’avait pas sorti de clés… oui… en même temps, où est-ce que tu voulais qu’il les planque ?
… pitié, ne lui posez pas cette question. Elle ne voulait pas y penser. Tout ce qu’elle voulait, c’était qu’il ouvre cette fichue por… et… bout de bois ? Oh bout de bois… ce petit machin idiot qu’elle venait de regarder avant de relever les yeux vers le Serizawa comme si elle ne l’avait pas remarqué :

« Bout de bois ? Quel bout de bois ? Y’avait pas de bout de bois ! » bien essayé. Mais sans bout de bois, tu n’aurais pas pu rentrer à la base. Hum… oui… probablement quelqu’un qui lui voulait du mal et était revenu retirer ce truc idiot qu’on surnommait cale ! Qu’on lui donne son adresse à ce crétin, elle allait lui casser la gueule.
Regarde toi dans une glace Kotani, t’as pas à chercher bien loin le responsable de cette nuit dramatique que tu t’apprêtes à vivre « C’est peut-être un coup de vent. » … alors, si tu veux, la belle-sœur de Daisuke est avocate « Ou une secousse. » Parce que niveau défense, on ne peut pas dire que tu sois très douée.
Quoiqu’il en soit, elle avait désigné la porte du pouce avant de suivre le patron jusqu’à la piscine dans un inquiet « Attends, t’as pas les clés ? » … non Maiko. S’il avait les clés, tu serais déjà dans ta chambre en train de l’insulter.
Hum, ça ce n’était pas dit parce que la bonne volonté serizawaïenne, elle n’était pas certaine que ça puisse exister.

L’inquiétude, elle ne l’avait toujours pas caché alors que Daisuke était simplement Daisuke.
Pour le coup, elle avait bien envie de se montrer plus suspecte. Allez, il les avait ces clés. Il voulait juste la rendre un peu plus folle, la pousser au meurtre et… oui, elle se donnait de l’espoir comme elle le pouvait. Parce qu’il était hors de question pour elle de passer une nuit enfermée avec un dangereux… quelqu’un pour trouver l’adjectif idéal ? Il y en avait pas mal … tiens, pervers par exemple si on se basait sur ses dernières déclarations « Non sérieux Daisuke, ça me fait pas rire, les clés. » Maiko… on ne rit pas. Les clés, elles ne sont pas là. Pourquoi tu crois qu’il a coincé la porte avec une cale ? … « T’as bien ton portable non ? » … et toi ?
Une corde. Qu’on lui amène une corde ! Non, non, non ! Ce n’était pas possible. Ils n’allaient pas passer la nuit ici tous les deux. Encore moins quand il était aussi peu vêtu. Il allait sortir son portable de… la poche de son peignoir !

Parcourant rapidement la pièce des yeux, probablement à la recherche d’une hache pour enfoncer cette porte ou se défendre, au choix, son regard avait été ramené vers l’exhibitionniste et sa main qui pointait une mystérieuse solution s’était instantanément baissée « Sérieux, tu sais pas ? » c’est qu’elle en avait tellement de raisons de le tuer, c’est vrai qu’à force on pouvait s’y perdre. Mais elle le savait, la réponse qu’il demandait était celle qui avait dû provoquer un sifflement d’oreilles de plusieurs jours au Serizawa. Celle qui faisait qu’aujourd’hui elle se retenait de ne pas noyer l’imbécile qui avait gâché tous ses « beaux » projets kotanien et son souhait que son grand frère soit épargné pour une fois. Yasuo, ne pas s’occuper de tout, au moins une fois de temps en temps, ça ne pouvait pas lui faire du mal. Et sur ce coup-là, elle n’avait pas vu l’intérêt de le mettre au courant quand elle pouvait très bien s’en occuper toute seule de ce « petit » problème. Pas plus qu’elle n’aurait dû le voir à avoir cette conversation avec Daisuke. Dans le fond, elle ne le savait même pas pourquoi les mots avaient quitté sa bouche « T’étais obligé d’appeler mon frère ? »

Pas besoin de préciser lequel. Pas besoin de préciser pourquoi. De quoi elle parlait, il devait bien le deviner.

©TENNESSEE.

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Dim 24 Juil - 19:45

Oh can you feel daidai tonight
ft. Daisuke & Maiko

Son regard sombre était passé du bout de bois fautif à l’air faussement innocent de la Kotani des plaines. Il connaissait ce regard de fausse oie blanche, elle avait eu le même lorsque Chopin avait disparu et que le gâteau de noce avait rejoint le sol. Elle pouvait certes berner des plus naïfs avec sa gueule d’ange mais Daisuke était depuis longtemps conscient des talents dévastateurs de son ancienne employée. Il se souvenait moumoute et le cure-dent! C’est probablement pour cette raison qu’il avait soupiré en réalisant que oui, ils étaient enfermés, il avait même lâché la poignée, nul besoin de s’entêter. Si la catastrophe découlait d’une Kotani, il n’y avait rien à faire, à part fuir, pauvre fous! « Essais de faire croire ça à quelqu’un d’autre Koko la gaffe, je sais très bien de quoi tu es capables … » et pire encore! Daisuke s’était déplacé côté piscine, déterminé à améliorer la vue des captifs en submergeant son corps de dieu d’eau, histoire de recréé un photoshoot classique du beau mec ruisselant d’eau, torse nu… Était-ce une nouvelle torture? Un besoin de prouver que même les collectionneurs de Happy Meal pouvaient être bien foutus? Nul ne le sait! Toujours est-il qu’au bord de la flotte, il s’était retourné alors que Karma-tani lui reprochait presque de cacher les clés ou de mentir sur sa capacité à les sortir d’ici. Woah, s’il avait voulu la kidnapper, il y a longtemps qu’elle aurait une corde autour du cou et un bikini doré, hors ce n’était pas le cas, il était innocent!

« Non Sherlock Kolmes, je n’ai pas les clés, ni mon portable, mais sens toi bien à l’aise de valider par fouille corporelle. » Il avait roulé les yeux de façon ironique, soupirant avec résignation alors qu’il écartait les bras de chaque côté de lui, comme pour affirmer de façon visuelle que non, outre un serpent sauvage, il ne cachait rien sous son costume de bain. Mais elle pouvait toujours valider si elle ne le croyait pas. Un sourire amusé venait de retrouver son chemin jusqu’à son minois alors qu’il luttait corps et âme pour ne pas éclater de rire. En somme, ce n’était pas si grave d’être enfermé ici, un sauveteur viendrait bien les libérer au petit matin, ou le gardien de nuit, bref, au pire, ça serait un mauvais douze heures à endurer mais rien qui ne lui laisserait des séquelles permanentes. Et puis, franchement, de toutes les personnes avec lesquelles il pouvait se retrouver séquestré, quoi qu’il en dise, Maiko était de loin son choix numéro un, et même une Maiko furieuse qui tapait du pied et affichait une moue boudeuse, cette démone avait le don de lui faire oublier un instant sa famille dysfonctionnelle, ses obligations de Serizawa ou la boule d’angoisse qui ne le quittait plus depuis qu’il avait envoyé Naoki à l’autre bout du monde. Cette infirmière non diplômée arrivait avec sa maladresse, ses conneries, et ses catastrophes comme ce soir, de les enfermer ici et de plaider l’innocente, à appliquer un baume sur son âme endommagée et à lui donner, ne serait-ce qu’un court instant, un goût de liberté.

… Goût de liberté qui n’allait pas durer, parce que notre masochiste national, probablement en manque de fessée depuis qu’elle lui avait donné un avant-goût de la bestialité typiquement de la jungle, avait décidé de crever l’abcès et de plonger tête première dans le vif du sujet. De toutes les questions que tu pouvais poser, il fallait que ce soit celle-là? Vraiment? Tu ne comprends donc rien aux femmes? Ah ça, ce n’était un mystère pour personne! Pas étonnant qu’il finisse par soupçonner la jeune danseuse de se faire sa moitié platonique, en décryptage de language femellien, il ne valait pas mieux qu’un zéro, un nul. Sa connaissance du sexe opposé équivalait celle de son neveu en Disney…. Il n’était clairement pas encore au niveau minimal requis. Et pourtant, son regard s’était adouci alors qu’elle prenait pourtant cet air blessé, et c’est un air de parfait choc qui passa sur ses traits quand elle le blâma pour Yasuo. Vraiment? Appeler l’ainé des Kotani avait été son plan initial, quelque part, il s’était dit qu’elle ne voudrait pas que les plus jeunes le sachent, il s’était dit qu’elle-même, ne devrait jamais l’apprendre……….mais elle s’infiltrait aux petites heures de la nuit! Sans la quitter des yeux, il avait ouvert la bouche, déterminé à creuser sa tombe : « Tu penses que ça m’a fait plaisir de l’appeler? Bordel je dois avoir perdu au moins trois années de vie aux vues des menaces qu’il m’a faite! On ne peut pas dire que Yasuo soit un grand adepte du pardon… » … Il avait au moins proposé de le castrer de trois façon différentes au cours de leur conversation d’une petite minute! Et il avait affronté ça, malgré les cauchemars, malgré la semi-crise cardiaque, pour elle pour lui éviter cette responsabilité… Mais comme toujours, il contre-attaquait avec un ton distant, un ton sec et un peu sur la défensive. « … Et puis, ce n’était pas à toi de régler ça, tu l’aurais pas fait. Te connaissant, tu aurais encore fais une catastrophe, et ça aurait pu mettre ta carrière en jeu… » Dai’ tu sais… ce n’est pas ta fille.

… Mais … Non, peu importe combien de tes rêves commencent par ‘’who’s your daddy’’ on s’en fiche, tu n’as aucune autorité sur l’amazone qui se tient devant toi. Et pourtant, la protéger, tenter maladroitement de l’épargner était la seule chose qu’il savait faire. Ça et risquer sa peau. C’était quoi l’idée aussi, de s’approcher d’elle avec cet air sérieux. Oui il avait gardé une distance prudente, par contre, il pouvait sentir la rage bouiller en lui, la rage et l’incompréhension. Elle lui reprochait d’avoir ramassé sa mère, de ne pas avoir laissé le clan Kotani s’en charger, et maintenant qu’il faisait exactement comme elle avait dit, contactait même grand ours brun au péril de sa vie, remettait au clan la junky qui leur servait de génitrice et n’en faisait pas tout une histoire, il allait même jusqu’à lui trouver un endroit calme et assez loin pour éviter les rumeurs… et encore, elle était furieuse? « Et en plus, t’as explicitement verbalisé – et à coup de poing si j’en crois mon visage - ton souhait de ne plus jamais me voir, je n’allais quand même pas te texter… te demander ton avis, ou aller visiter des centres avec toi. » … abruti, t’es pas supposé dire que t’as fait tout ça. Raison pour laquelle il avait détourné le regard, soudainement, ses pieds étaient bien intéressants.

… Elle le rendait dingue, c’était pire qu’un casse-tête, il cherchait probablement plus comment conquérir les monts Kotani que l’empire hôtelier de l’Asie. Ce qui n’est pas peu dire! Elle était un tel défi qu’il était sur le point d’abandonner. Daisuke avait finalement relevé son visage vers elle, à nouveau en contrôle, à nouveau chiant, ce sourire en coin qu’il abordait si fièrement pour ne surtout pas que son masque tombe et qu’on remarque, ô combien ça importait pour lui… « Mais encore une fois, comme toujours, t’es pas satisfaite. Peut-être que si tu le disais, une fois pour toute, et sans te mentir, ce que tu veux, t’arrêterais de m’en vouloir de viser à côté de la cible! » … ou parce que visiblement, l’instinct, il n’en avait pas. Après tout ce temps, pouvait-elle encore oser le laisser sans manuel d’instruction? Il était une calamité, qu’elle lui vienne en aide un peu. Parce qu’entre un neveu absent et un moine, personne ne lui dirait comment fonctionne le fragile phénomène de la femelle… Bon, s’il fréquentait des femmes de son âge, ça serait peut-être plus simple, au moins Akane, il pouvait la contrôler avec des présents, Maiko…. Il y avait plus de chance qu’elle l’étrangle avec une écharpe en cachemire que de possibilités ou elle le remercierait… Daisuke avait longuement maintenu le silence, avant de baisser ses yeux sur le minois de la demoiselle, une rage sourde, une incompréhension palpable toujours en contrôle de lui alors qu’il ne la quittait pas des yeux, enfonçant le dernier clou dans son propre cercueil. « Tu fais aucun sens! J’en peux plus de toi! T’es complètement schizophrène! Tout le temps! Cette histoire avec ta mère, le boulot…. Je ne te comprends pas une miette! Une minute tu m’envoi des textos coquins carrément bourrés, la suivante tu me maudits – et tu me frappes! - pour t’avoir sorti des griffes d’un mollusque et avant que je comprenne ce qui m’arrive, t’essais de me violer – au volant je précise - juste pour me traiter de pervers et balancer mes fringues par la fenêtre quand j’ai assez de bon sens pour ne pas abuser de toi. » … C’est l’hôpital qui se fou de la charité là…. Et tu oses croiser les bras comme un gamin qui boude? Vraiment Dai? Abruti.. « Ça t’amuse de me rendre fou? »

@destiny.

fait par .cranberry

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Lun 25 Juil - 12:27

Oh can you feel Daidai tonight ?

Daisolo & Maia

De quoi elle était capable ? Elle ? Sincèrement de pas grand-chose. En tout cas de mal. Niveau catastrophes, elle était une vraie débutante !
Maiko, est-ce que tu veux qu’on parle de cette fois où t’as kidnappé un chien à un mariage avec ton frère et que vous avez eu l’idée charmante de le perdre ?
Ou de cette chasse aux vampires avec des pistolets à eau remplis d’eau bénite au cours de ce même mariage ? Ah elle devait encore s’en souvenir la maman de ton ancien patron de sa purification ! Et ce pauvre gosse accusé à tort à l’époque devait encore en entendre parler.
Ou on pouvait aussi mentionner ce magnifique lancer de cure-dent dans moumoute à cette soirée de riches où t’as terminé coincée dans une chambre froide avec le démon ?
Ou encore de cette fois, à 7 ans, où par un été particulièrement chaud tu as trouvé judicieux de boucher tous les éviers du nouveau copain de ta mère parce que tu la voulais vraiment cette piscine ?
Alors… oui… mais il était vraiment très con ce « beau-papa » là ! Et puis, ça avait marché pour la piscine !
Tout ça pour dire Maiko… oui, t’es un aimant à problèmes !

Alors franchement, demander les clés ou un portable, c’était avoir trop d’espoir. Parce que, bien sûr que tu vas rester coincée toute la nuit avec ton ex patron à demi-nu qui jouait les sirènes version « je suis fan de mc do » dans la piscine.
…
Quoi ?
Maiko, comme Rafiki le dit si bien à Simba « regarde mieux ! ».
Non, elle ne regarderait pas. Si elle regardait, la mauvaise foi aurait encore plus de mal à sortir quand oui, tristement, elle avait eu le temps de voir que ce [censuré] de Serizawa avait un abonnement à la musculation. Quel [censuré] !

« ça va, ça va, j’te crois ! » aucun soucis à se faire, avec son talent et son goût pour la catastrophe, elle allait bien trouver un bâton de dynamite ou quelque chose dans le genre pour faire sauter la porte non ?
Ok… peut-être qu’elle pensait à la défoncer cette porte maintenant… à s’épuiser inutilement contre ce truc trop solide et … « Si t’avais la tête plus remplie, on aurait pu la prendre pour cogner sur la porte ! » … sérieusement, t’as un grand soucis avec la violence jeune fille !
Ok, ok… ça elle ne le ferait pas. Mais est-ce qu’on ne pouvait pas envisager sérieusement de défoncer cette porte ?
Non, parce que c’était une perte de temps. Et pourtant, son regard n’avait pu s’empêcher de parcourir rapidement les lieux à la recherche d’une solution. Qu’on lui pardonne… la nuit n’allait pas être évidente. Et même longue si le Serizawa sortait le dossier tout chaud « 3654 raisons de vouloir tuer Serizawa Daisuke ».

Oh ça, elle s’en doutait que Yasuo n’avait pas dû être tendre au téléphone. Elle était même à peu près certaine de deviner le trois quart des insultes qu’il avait pu prononcer. Son grand frère. Son héros. Oui… et bon… peut-être qu’il n’avait pas toujours été le meilleur exemple pour elle.
Mais la question n’était pas là. L’heure n’était pas non plus à la fierté. Non… tout ce qu’elle voyait maintenant, c’est qu’une fois de plus, Yasuo devait gérer les choses quand il aurait pu ne même pas en avoir vent si son crétin d’ex beau-frère n’avait pas décidé de se montrer partageur.
« Qu’est-ce que t’en sais ? J’aurai très bien pu m’en occuper toute seule ! » oui… Maiko grande fille ! « Je sais pas… ça aurait été cool pour changer que Yasuo soit tranquille…. » oui sauf que de Yasuo Maiko, Daisuke n’en n’a probablement rien à foutre. Laisse tomber, c’est une conversation excellente dans le registre de celles qui ne servent à rien.
Malheureusement pour nous, s’il y avait bien une chose qu’elle ne savait pas faire, c’était se taire. Et malgré l’approche du « monstre marin » pas si bien foutu que ça, elle n’avait pas opté pour une fuite vers les vestiaires où elle aurait pu se barricader jusqu’au matin. Un si bon plan pourtant qui lui aurait épargné un nouveau bug.

« … »

Comment est-ce qu’elle pouvait le comprendre ?
Ce n’était pas … « Attends, c’est pas Alfred qui … » … si, c’était Alfred qui avait regardé… non ? C’était en tout cas la version officielle, celle qu’elle avait et pensait vrai il y a cinq minutes à peine avant que « homme trop proche à demi-nu from Tokyo » ne bousille ses certitudes. Qu’est-ce qui ne tournerait pas rond dans sa tête ?
Manifestement, la question était plutôt ce qui ne tournait pas rond dans la tienne.
Arquant un sourcil, elle l’avait dévisagé quelques secondes avec l’air de se demander s’il était réellement sérieux. Oui. Enfin Maiko, qu’est-ce que ne va pas chez toi ? Pourquoi tu n’es pas en train de dire « oh merci Daisuke. T’es vraiment mon héros ! Mon chevalier en cape » blablabla, option autres niaiseries dans le genre.
« … En fait, je devrai dire merci c’est ça ? » … pour quelle partie ? Celle qu’elle venait d’apprendre ou toutes les précédentes. C’est que sérieusement, il y avait le choix ! Oh, peut-être qu’elle devrait appeler Akane pour qu’elles fassent une lettre de remerciements groupée.
… alors pourquoi malgré sa contrariété, le prénom de sa grande sœur n’était pas venu sur le tapis ? « En vrai t’es né pour te foutre de ma gueule ? » mauvais, danger, alerte. Mauvais langage qui sort de la bouche de Kotani Junior égale coup en approche. Le Serizawa avait ceci dit de la chance… parce qu’un coup verbalement plus bas, elle aurait pu… et pourtant… pourquoi elle se limitait en méchancetés ? Après tout, même s’il avait prétendu le contraire une fois, il l’avait bien trompé sa sœur non ? Et cette histoire ne lui faisait aucune peine ?
…

Remercions au final sa connerie et quelques mots capables de la plonger plus dans ce nouveau combat ô combien utile « Moi j’te rends fou ? » oui Maiko c’est ce qu’il … « Moi j’te rends fou ? » … a dit… pas besoin de le répéter autant, ça ne changerait pas la remarque et tu aurais toujours cet air halluciné au milieu de l’agacement qui dominait tes expressions faciales « T’es au courant que t’as au moins 3 personnalités différentes ? » ouais, au minimum, et tristement celle qu’elle préférait était probablement la moins réelle « Que t’es complètement con ? » oui bon… Maiko, doucement. On en profite un peu trop bien qu’il ne soit plus un patron. Mais il reste un aîné respect… ok… elle marquait un point « J’avais trop bu ! J’ai jamais demandé à ce que tu viennes me chercher ! J’ai pas non plus demandé à ce que tu t’occupes de ma mère j’te signale. Et oui, tu n’aurais pas dû appeler Yasuo. Un jour t’es le gentil beau-frère qu’on aimait bien avoir avec nous à la maison, avec lequel j’aimais bien passer du temps… le lendemain tu te transformes en Super Connard, ce héros des temps d’arriérés qui s’est foutu de nous des années au final. Et c’est moi qui fait aucun sens ? Non, sans rire, faut te faire soigner ! »

… ok, elle l’admettait, la partie du passé sympathique, elle aimerait bien l’éviter au maximum. Mais elle semblait juste agacée hein ? Parce que blessée, elle ne l’était pas. Non. Elle ne le serait jamais. Pas par un idiot qui se permettait de lui diagnostiquer une maladie qu’il était le seul à avoir ici.

©TENNESSEE.

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Lun 25 Juil - 15:55

Oh can you feel daidai tonight
ft. Daisuke & Maiko

« La bonne idée! Mentir à Yasuo! Et tu penses qu’il aurait blâmé qui lorsqu’il l’aurait appris – parce que vu ta capacité à tenir ta langue, il l’aurait appris! » Daisuke avait agité les bras, profondément exaspéré – et probablement un peu déterminé à lui montrer que son corps de faux adepte du McDo devait être vu, que chaque mouvement ne faisait qu’accentuer le fait qu’il était bien foutu… « Certainement pas sainte mère Théré-Ko! Oh non! Les coups, c’est moi qui les aurais reçus! C’est toujours pareil avec vous, interdiction de blâmer un des vôtres, je suis toujours le fautif, TOUJOURS. Et ça même quand votre sœur se fait mon partenaire d’affaire dans la salle de bain d’une réception et que j’ai la décence de ne pas l’exposer publiquement. » … Tu veux vraiment plonger dans le dossier Akane? Nous … ça nous semble suicidaire…. Mais apparemment, il était bien déterminé à mourir ce soir. « Ça non plus, t’y a jamais cru, que je n’avais rien fait. J’veux dire, j’ai clairement épousé une femme douce, conciliante, généreuse, qui n’aurait jamais décidé de rester avec moi que pour mon argent! » Et le ton sarcastique, le sourire de chieur… ça t’aide pas, crétin…. Abruti, crétin, la ferme! Impossible, il était déjà dans un état second de toute façon, si cette soirée était leur dernière discussion, alors il se viderait le cœur. Il en avait assez soufflé de la haine Kotanienne. « Aux dernières nouvelles, c’était Akane ma femme, pas Maiko, du coup revois un peu les caractéristiques de la « victime » dans cette affaire! » … Ok, il allait passer maître dans l’art de lui balancer des compliments involontaires dans sa fureur… un vrai con, on vous le dit!

S’il s’était un jour réellement posé la question, Daisuke aurait aisément pu comprendre que la raison pour laquelle son frère – et son père par la même occasion, étaient aussi dégoutés et exaspérés par lui, c’était probablement parce que, malgré les années, malgré les corrections et les mises en garde, ils avaient été incapable d’anéantir complètement cette étincelle de rébellion, cette malformation qui le poussait à se soucier réellement des gens. Certes, il était capable de la plus grande carapace, de porter tous les masques et de feindre la plus grande indifférence, mais au fond de lui, peu importe combien il jouait le jeu et combien il savait se plier aux désirs de cette famille dysfonctionnelle comme une seconde peau, il était bien incapable de juste « s’en ficher ». Ça aurait été tellement plus simple qu’il ait ce don, ça lui aurait évité un tas d’emmerdes… et ça aurait probablement fait de lui un homme meilleur, pas un parfait connard qui cherchait dans des étreintes éphémère avec des femmes dont il n’avait que faire du nom, le peu de tendresse qu’on lui avait toujours refusé. S’il avait été un bon Serizawa, avec tous les morceaux à la bonne place, il n’aurait pas eu cette sensation profonde de vide, ce besoin idiot de liberté, il n’aurait pas cherché l’acceptation et, plutôt que d’être un adulte brisé, incapable de douceur et encore moins apte à montrer franchement ses sentiments qu’il voyait comme une faiblesse, il aurait été un automate dépourvu de pitié… ignorant de tout ce qu’il manquait. Et comme si ça ne suffisait pas qu’il ait ce problème de programmation, il fallait que certaines guerrière de la jungle ait le pouvoir démoniaque de faire grimper en lui, en puissance dix, cette fichue tendance à se soucier des autres…

Si Naoki lui faisait perdre le nord, au point où il aurait fait littéralement n’importe quoi, y compris vendre son âme au démon qui lui servait de frère, par instinct de protection, son neveu avait au moins l’avantage de jouer dans la même équipe de lui – les menteurs chroniques. Devant son cadet, il n’aurait pas perdu la face, il n’aurait pas éclaté, pour la simple et bonne raison que, quoi que dise leur échanges de regards, quoi que leur silence cachent, ils venaient de la même souche, ils avaient le même langage, et savaient comment contrôler cette maudite faiblesse émotive avec des phrases soigneusement calculées. Si le silence peut en dire beaucoup – parfois trop, il a aussi l’avantage de ne pas vous incriminer, de ne pas donner à l’ennemi des informations capitales qui pourraient l’avantager dans une guerre imminente… Il aurait dû la fermer plutôt que de parler à Maiko… Mais voilà, la Kowgli parlait un autre dialecte, là où son éducation lui avait intimé la retenue, elle brisait tous les tabous, elle usait d’insulte et de hurlement pour se faire comprendre… et éveillait l’animal en lui qui ne demandait qu’à goûter à cette liberté et à laisser ses mots être teintés de trop d’honnêteté pour son propre bien… Sauf que ça le rendait con, et il s’enfonçait. Raison pour laquelle, ruisselant d’eau, il se tenait devant elle, véritable créature du marais dans un film trois X, en grillant sa propre couverture. « T’es naïve à ce point où tu le fais exprès? Ça ne t’es jamais venu à l’esprit qu’en trente-deux ans, Alfred me connait assez pour se permettre d’avancer des promesses basées sur MES agissements. Et crois-moi, si j’étais le connard que tu dépeins, il serait parti bosser pour mon frère depuis des années. Hors ce n’est pas le cas, je ne dois pas être un tel monstre! » … La fureur, cette harpie faisait grimper une telle colère en lui, il aurait pu hurler.

Elle avait une façon de le dépeindre comme le pire démon, comme si vraiment, il n’y avait que son portefeuille qui retenait Alfred, ou quiconque auprès de lui. Et probablement que la raison pour laquelle il avait argumenté si fort contre cette hypothèse, c’était qu’une toute petite partie de lui y croyait… il n’aurait personne sans son argent. Après tout, n’avait-il pas perdu Xialei à cause de sa connerie…. Alfred lui faisait encore la gueule pour il ne savait quel épisode de « tu as emmerdé mademoiselle Maiko et tu mérites les flammes de l’enfer » - il avait perdu le fil – quant au reste de ses proches… autant dire qu’il n’était pas tellement certain qu’ils seraient encore là s’il devenait un SDF demain. Et voilà qu’elle remettait une crise de colère typiquement Maiko-ienne, une crise qui lui donnait envie de l’étrangler, de la noyer, et de l’amener sous la douche d’un même coup… il était masochiste, on l’a déjà dit? Plutôt que d’écouter ses arguments de merde, il avait fait un pas vers elle, ne lui donnant pas le temps de réagir avant de se saisir de sa taille et de la soulever…..pour la passer par-dessus son épaule comme une gamine en punition. « Et hop. En punition ! T’es pas sortable Kobiwan! » … alors que lui, faisait de grands efforts pour ne pas laisser ses mains se balader sur cette cuisse qu’il retenait uniquement pour l’effet du sac de patate. Sac de patate canon. C’était beaucoup plus facile de lui parler comme ça, sans avoir à la regarder en face, sans risquer la castration. Aussi, avançant sur le bord de la piscine, il avait déclaré. « Maintenant, tu te calmes, où je te balance dans l’eau! … Ou j’te donne la fessée, au choix. » Puis, un soupire plus tard, toujours en trainant son précieux chargement, il avait ajouté. « Tu devrais avoir saisis depuis longtemps que je vais toujours être là pour te sortir des emmerdes. Que tu le demandes où pas. Parce que je tiens à t---------woaaaah. » … et oui, champion, il venait de glisser sur le bord de la piscine encore humide de sa baignade précédente et…. De les entrainer tous les deux vers la flotte. Génial. Quelle éloquence dans ses déclarations n’empêche…

@destiny.

fait par .cranberry

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Mar 26 Juil - 11:40

Oh can you feel Daidai tonight ?

Daisolo & Maia

Non, Yasuo n’aurait jamais rien su si cet imbécile avait été capable de se taire. Elle se serait débrouillée. Faire attention, elle l’aurait fait doublement pour qu’il n’en sache jamais rien, pas plus que ses autres frères. Elle n’était pas complètement stupide, contrairement à d’autres… et pour ça… oui, elle aurait pris le temps de réfléchir elle qui était toujours un peu trop impulsive. Et même si un soutien lui aurait manqué, elle n’en n’aurait pas non plus parlé à Ren, son complice de toujours. De toute façon, quand ils se lançaient dans des plans tous les deux, ça foirait toujours. Elle avait beau prétendre le contraire, les exemples n’étaient jamais très brillants.
Lui dire que, de toute manière, cette décision ne lui appartenait pas, elle y avait pensé alors qu’elle le fusillait du regard pour la dixième fois au moins. Mais alors que sa bouche venait de s’ouvrir pour protester sans le laisser terminer ce qu’il avait à dire « … », celle-ci s’était refermée dans le silence le plus parfait face à des mots inattendus formant une révélation un peu trop brutale pour qu’elle soit capable de prononcer un seul mot sur le moment.
Et le pire, c’était sans doute ce regard qui s’était baissé pendant une trop longue minute alors qu’elle tentait de digérer… ce qu’elle ne pouvait pas croire… non ?

« … non… » vraiment ? Redressant enfin la tête pour les relever dans une expression qu’elle aurait souhaitée nettement plus assurée pour affirmer qu’elle ne croyait pas un seul des mots qu’il venait de prononcer, elle avait ajouté malgré le doute « … tu mens…. » oui, comme cette fois où il s’était montré plus vague sur son innocence. Pourtant, maintenant, il se trompait aussi. Parce que c’était faux, qu’elle n’y avait jamais cru en son innocence. En fait, au début, elle avait même cherché à y croire. Parce que… ce n’était pas possible que son Daisuke fasse un truc pareil. Non, ils se trompaient tous. Lui, il n’était pas comme ça. C’est vrai, il était bizarre parfois… souvent il était con… mais le Daisuke qu’elle connaissait ne ferait pas un truc pareil. Il s’était attaché à eux et il avait même sa place dans leur famille. Elle le connaissait trop pour se tromper… et ses idées s’étaient forcées dans ce sens en dépit des apparences.
En fait, pendant longtemps, elle les avait attendus ces mots qui prouvaient que tout le monde se trompait sur lui… mais ils n’étaient jamais venus. A la place, il était devenu ce stupide ex-beau frère, nouvellement patron qui n’avait cessé de lui faire penser « t’es stupide Maiko, regarde l’évidence ». Penser que sa grande sœur ne pouvait pas être toute blanche, dans le fond, c’était une trahison à sa famille et même si Akane n’était pas la plus sympathique des sœurs ou des épouses… ça ne se pouvait pas non ? Elle n’aurait pas été à leur mentir à eux pendant tout ce temps… pendant qu’eux essayaient d’être une famille soudée, elle n’avait pas pu se foutre de leurs gueules. Akane avait ses défauts mais elle ne ferait jamais un truc pareil… si ?

« Pourquoi t’aurais rien dis avant sinon … ? » parce que c’était stupide… de la décevoir sans raison.
Oui, elle était supposée faire la guerre. Mais peut-être, et seulement peut-être, que son cœur avait pris un coup pas assez léger pour qu’elle ne marque pas une pause. Ou alors, c’était sa tête qui tournait un peu trop vite sous toutes ses pensées, toutes les scènes qu’elle revoyait en se demandant si elle ne les avait pas analysé un peu trop rapidement sous l’influence de la réalité présentée.
Non Maiko. C’était con de se faire passer pour l’enfoiré. En général, ce n’était pas un rôle après lequel on courait. Et au bout de tout ce temps, sa sœur aurait fini par leur dire la vérité. Elle se serait sentie coupable de leur avoir menti aussi longtemps après qu’ils aient tenté de l’aider au mieux de leur côté.
…

Bug trop long. On ne lui avait pas appris en temps de guerre que c’était interdit ?
Si. On lui avait dit. Merci aux principes de base kotaniens de la faire réagir. Quoique, elle aurait pu l’insulter un peu plus « Tu te trompes. Tu pourrais tuer quelqu’un, Alfred t’aiderait à planquer le corps. » c’était vrai. Clairement, il la sous-estimait la fidélité de son majordome.
Et elle, ce qu’elle sous-estimait, c’était la connerie de son ancien patron qui s’était mis dans la tête de… soyons clair, elle ne savait pas trop ce qu’il avait dans la tête maintenant. Instantanément, le cri de protestation s’était fait entendre de la part de la plus adulte des deux. Et tandis qu’elle lui donnait une claque, sans douceur, dans son dos d’abruti que, sur le moment, elle avait oublié nu, l’idée de réitérer la même tactique que la dernière fois ne lui était pas venue à l’esprit. Peut-être qu’elle ne s’en souvenait pas très bien de l'endroit où sa main avait claqué dans le passé… l’urgence n’était pas là. Le drame était proche. Le sith trop nu. Et l’eau trop proche « Lâche moi abruti ! » … non, alors niveau choix de verbe, on avait franchement connu mieux « Daisuke, repose-moi ou jte jure que j’défonce la porte avec ta tête. C’est clair ? » … quand on demandait de se calmer, ce n’était pas exactement la réaction attendue. Mais quelle importance puisque dans tous les cas ce crétin les aurait fait tomber à l’eau et que ce cri qu’elle avait poussé aurait retenti dans cette piscine déserte de vie salvatrice.

Rapidement, elle avait ressorti sa tête de l’eau, passant une main dans ses cheveux pour les ramener en arrière tandis que l’autre s’était vainement tenue au-dessus de l’eau un instant.
Stupide. Elle était trempée oui. Grâce à l’imbécile sur lequel elle avait posé les yeux avant que sa main ne frappe la surface de l’eau, rageuse, pour éclabousser un peu trop son maître noyeur. Un juron plus tard, et elle ne pouvait s’empêcher de lui balancer un peu plus de flotte à la gueule quand elle était tout à fait dans son droit de le noyer « T’es vraiment con putain ! »
Coule-toi tout seul Serizawa, trop d’insultes en peu de temps, tu ne fais pas face à une sauveteuse en maillot de bain de rouge mais à une tueuse en série qui se retient… pas tellement au final. Si un instant, elle avait pensé « zen Maiko, ça ne sert à rien », elle n’avait pas été capable de lutter contre sa nature. Le rebord pour sortir, elle ne l’avait regardé qu’une seconde avant de sortir son lecteur mp3 foutu de sa poche pour le balancer vers le sol dans un geste pas trop calme. Non, vraiment, le regard qu’elle avait adressé à son ancien patron n’annonçait rien de bon.
Mais lui sauter sur le dos Maiko vraiment ? Est-ce qu'elle cherchait à prouver que oui, elle avait bien grandi dans la jungle ? Un court instant, juste le temps de s'y retenir, ses mains s'étaient agrippées aux épaules du démon avant de s'appuyer sur sa tête …
Maiko, ce que t’essaies de faire là, c’est un meurtre.
Non, c’est de la légitime défense ! Du sauvetage de l’humanité. Une bonne action !
… oui, un combat digne d’une cour de récréation… et vu de l’extérieur, c’était un peu ridicule….

©TENNESSEE.

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Mar 26 Juil - 17:38

Oh can you feel daidai tonight
ft. Daisuke & Maiko

À quel moment exactement est-ce qu’il avait cru que soulever de terre une amazone en pleine crise de rébellion était l’idée du siècle? Aucune idée, mais il avait regretté cette décision dès que la fourbe s’était mise à s’agiter, martelant son dos de claques un peu plus douloureuses qu’à l’habitude pour la simple et bonne raison qu’il était trempé. Ne pouvait-elle pas puiser dans ses antécédents criminels et au minimum, viser les fesses? Visiblement, non. Qu’est-ce qui t’as pris Daisuke…et plus important encore comme question, quel espèce de malade t’as mis en charge d’une entreprise! Bah… la gestion hôtelière n’impliquait pas la Kobiwan, seule jedi des plaines capable de lui faire perdre totalement l’esprit… Et puis, probablement que son esprit trop vif pour la connerie et trop lent pour l’analyse avait décidé de la hisser sur son épaule avant de contempler le danger qu’une telle chose représentait. Elle venait de la jungle, elle savait se battre de façon déloyale et en prime, il aurait pu puiser dans ses expériences vécues pour conclure que ce genre de portée pour une Kowgli n’était pas recommandé… Mais il était trop tard, il avait un paquet explosif entre les mains et, quoi que l’idée de lui faire plaisir et de la relâcher dans la nature lui plaise, il avait beaucoup moins envie que sa jolie gueule serve de bélier pour défoncer la porte. La meilleure offensive restait donc l’otage…. Jusqu’à ce qu’une flaque d’eau récente lui fasse perdre pied et les envoie tous deux dans la grande soupe.

Sous le coup de la surprise, il avait oublié de retenir sa captive et avait, malheureusement, libéré le démon avant de constater la catastrophe qu’il venait de faire. Qu’on le pardonne, sur le coup, il avait préféré éviter de la noyer par mégarde – une douce attention qu’elle n’aurait pas la générosité de lui retourner. Agitant bras et jambe pour extirper sa tête hors de l’eau, notre Daivador avait passé une main devant ses yeux histoire de retrouver l’usage de sa vue. Quand vous nagez avec les requins, il vaut mieux regarder autour de vous. Son attention s’était portée sur la fourbe qui émergeait en chassant sa crinière brune. Si plusieurs hommes auraient vu dans cette présentation assez loufoque d’une pauvre fille trempées jusqu’aux os et clairement pas dans les fringues requises pour une baignade, Daisuke la comparait plus à une sirène… la tentative de noyage à venir ne ferait que confirmer ses dires. C’était ridicule, comment en étaient-ils venus là hein? Un sourire amusé avait illuminé son minois alors que, naïf et encore un peu con, il s’était mis à nager vers elle, histoire de s’assurer que tout allait bien… Mais plus il se rapprochait de cette créature, plus il reconnaissait des ressemblances avec un monstre de film d’horreur, et moins avec un être de conte et de fables. Et voilà qu’elle passait à l’attaque, lui envoyant au visage une belle vague d’eau chlorée! HAN! Déclaration de guerre! Daisuke était pourtant un adulte responsable, un type qui avait avec succès franchit le cap des trente ans, un homme d’affaire accompli… et c’est pour cette raison que tu lui balances de l’eau au visage d’un coup de main, avec la mise boudeuse d’un gamin dans un : « Et toi hein! T’es totalement hystérique! Bonne à enfermer! » … on abandonne… t’as quel âge mentalement crétin è.é … pas plus de douze ans. Ce qui faisait de lui un gamin vachement en avance sur certains plaisirs de la chaire. M’enfin, passons!

S’il avait cru à une accalmie, raison pour laquelle il avait daigné cesser les hostilités le temps qu’elle balance son MP3 – totalement fichu – sur le bord de la piscine, la paix fut de courte durée. Daisuke en était à chasser l’eau de son visage, une fois de plus, lorsqu’il devint la victime d’une tentative de meurtre! OUI MONSIEUR. Rien de moins! Non, il n’exagérait pas. Il suffisait de regarder la femme élevée par les loups se jeter sur son dos – dénudé, musclé, parfait – et s’y accrocher pour autre chose que des rapprochements! Non, elle ne voulait pas une étreinte, et, s’il s’était figé à ce contact, ayant presque oublié le temps d’une guerre ô combien la moindre approche de cette méduse suffisait à lui faire louper un battement de cœur – ce ne fut que de courte durée car la ninja des eaux venait de se mettre à pousser sur sa tête pour le noyer! MAMAMIA. À L’AIDE. Elle allait avoir sa peau… Le fait que ses pieds touchent au fond de la piscine et qu’elle pèse presque rien ne devait pas l’innocence de son intention coupable! Elle lui voulait du mal! Et pour lui donner satisfaction – ou parce qu’il était un véritable crétin – notre Daivador avait laissé la harpie l’enfoncer sous l’eau. Et plus que la tête, il avait volontairement coulé, jusqu’à ce que l’emprise de la méduse sur lui se dissipe…. Pour mieux apposer ses pieds au fond du récipient et remonter vers la surface en mode Harry Potter et la coupe des trois maisons. Et plutôt que de viser l’air, il était allé jusqu’à ouvrir ses yeux sous l’eau pour cibler sa proie.

Les rôles s’inversaient! Véritable requin des eaux, notre seigneur Sith avait attrapé la Kobiwan des mers par la taille, la soulevant sa peine hors de l’eau, juste assez pour…….. oui oui, un homme mature on vous dit – la balancer plus loin comme on ferait avec une gamine. Ça lui apprendra à être un poids plume! « Prends ça Kokorsula! » … On est rendu dans la petite sirène? Vraiment? Cet homme avait dû se cogner la tête au fond de la piscine, on avait du mal à croire que de telles conneries franchissent ses lèvres….sobre. Elle avait voulu la guerre, elle l’aurait. Nageant vers la demoiselle, sans attendre qu’elle émerge, il s’était mis à fredonner les dents de la mer en agitant les bras pour lui envoyer sans ménagement des vagues d’eau. « Comment oses-tu tenter de me noyer! Après tout ce que j’ai fait pour toi! Après tout ce qu’on a vécu! » … et toi, comment oses-tu approcher autant d’elle en lui envoyant rafale d’eau sur rafale d’eau, comme si cette technique d’engueulade digne de tes cinq ans était encore valide…

« Je pensais que tu me connaissais mieux que ça! Que toi au moins, tu serais assez brillante pour me demander la version officieuse au lieu de gober tout ce que ta sœur raconte! » oh oui, il en avait sur le cœur, probablement trop, beaucoup trop, et c’est surement pourquoi son regard s’était assombri, pourquoi ses yeux sombres luisaient de cet éclat douloureux qu’il n’aurait jamais avoué pour rien au monde. Il venait de rompre la distance qui les séparait, sans le vouloir, toujours en déversant sa furie à coup d’eau. « Je pensais qu’on avait une certaine complicité, qu’on se comprenait, que TU me comprenais. Et que tu me donnais tous ces fichus bons parce que quelque part, tu le savais quand ça n’allait pas… » … Il n’aimait pas s’avouer vulnérable, jamais, c’est surement pour ça que son sourire en coin était revenu et que, attaquant de manière plus fourbe, plus digne de son sang de Sith, il avait attrapé à nouveau la délicate danseuse par la taille en la soulevant hors de l’eau. « è.é Tu me dois des excuses Kokonut! Et à ta place, je dirais pardon maître au plus vite où j’te lance! » … Bon ça va les menaces de merde… Au moins, ça aurait le mérite de lui faire oublier pendant une soirée, les vrais tourments de son existence.

@destiny.

fait par .cranberry

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Mar 26 Juil - 20:41

Oh can you feel Daidai tonight ?

Daisolo & Maia

« Ah ouais ? » Ouais… là, Maiko, il marque peut-être un point « Bah toi, bah toi… t’es… » Daisuke, Maiko, 5 et 9 ans, règlent leurs comptes pour savoir qui a mangé la dernière part de gâteau au chocolat dans une bataille digne d’une grande maturité « … un pervers complètement immature ! » … Ok, techniquement, elle marquait un point elle aussi. Mais plus sérieusement Maiko, t’es en train de faire quoi là ?
…
Tu sais, tu ne peux pas le tuer. Parce qu’il te faudra un alibi et quand on découvrira son corps au matin, tu seras la seule dans cet endroit, la dernière à l’avoir vu en vie et celle qui essaiera de planquer le corps sous un transat’. Si encore tu avais eu ton portable, tu aurais pu appeler Yue, cette amie fidèle que tu aurais pu faire plonger pour complicité en lui demandant de mentir à la police.
Mais ce soir, seule dans cette piscine, tu es juste en train de demander une place en prison.
Et pourtant, quand le démon avait coulé, elle n’avait pas relâché sa tête, fermement décidée à lui faire boire la tasse. Ce n’était peut-être pas de l’eau bénite, et elle ne pouvait pas l’asperger comme elle l’avait fait avec la mère du futur défunt lors d’une cérémonie de mariage… mais se défouler, tout le monde en avait le droit quand un abruti de première catégorie cherchait à mourir depuis trop longtemps.

Malheureusement pour elle, l’abruti en question fréquentait trop la muscu… les fast food. Et evidemment, plutôt que de le noyer, elle avait appris à voler avant de se retrouver à nouveau submergée. Monde injuste où elle n’était un Rambo que dans les paroles.
Rapidement, elle avait sorti la tête de l’eau, chassant à nouveau ses cheveux, elle avait voulu repérer son adversaire quand une vague l’avait aveuglée pour la forcer à mettre les deux mains sur les yeux dans un cri protestataire pas franchement utile.
Détournant la tête pour se protéger, aspergeant à l’aveuglette son opposant, elle avait fini par libérer sa deuxième main pour y aller plus franchement.
…
La bataille…
La plus…
Pitoyable…
Du siècle….
Sans aucun doute possible. Quand certaines personnes réglaient leurs comptes sur un ring, eux avaient manifestement décidé de le faire dans une piscine. Il ne manquait plus que des frites en guise d'épée.

Rendue muette par les vagues, elle n’avait fait que protester de plusieurs cris rageurs face à la domination injuste de l’ennemi.
Dans le fond, tout ce qu’elle avait été capable de faire c’était retarder l’approche du requin. Et tandis qu’aucun Mitch n’avait plongé pour la délivrer, elle s’était à nouveau retrouvée portée par son imbécile d’ex beau-frère qui menaçait d’exécuter une seconde partie aquatique de lancée de nains… à moins qu’elle ne demande pardon…

« Pardon ? » ah bah, au moins c’était rapide. Chassant de nouvelle mèches de cheveux de son visage, forcée de resserrer une main sur l’épaule du sith pour se retenir avant de réaliser que la chute ne serait pas douloureuse et que c’était pousser que sa main devait faire, elle avait préféré, de manière très adulte, le pincer … « Moi je dois te demander pardon ? Moi ? » l’audition chez les Kotani, un problème reconnu par de nombreux médecins « Non… c’est à toi de t’excuser. » qu’il dise la vérité… ou qu’il lui mente maintenant, il lui en devait des excuses… « Parce que même si aujourd’hui tu dis la vérité, ça veut dire que tu m’as menti tout ce temps alors que… » alors qu’elle… comme une imbécile, elle n’avait pas voulu y croire. Et c’était vrai, elle l’avait un peu, juste un peu, espéré le retour du beau-frère qu’elle connaissait « Pourquoi tu crois que je t’ai donné des bons ? » oui, elle aussi, elle préférait de loin le cacher quand elle avait de la peine. Maintenant, elle ne savait pas si elle se sentait plus triste que perdue. Elle ne savait pas si elle pouvait, si elle devait le croire, parce que tout ce temps il s’était employé à ressembler à celui qu’Akane dépeignait et auquel elle n’avait pas voulu croire de son côté… au début en tout cas. Si maintenant il disait la vérité… pourquoi il ne l’avait pas dit avant ? C’était plus amusant de lui faire de la peine ? C’était plus amusant au point que maintenant, la fierté Kotani paniquait à l’idée d’avoir l’air, une fois de plus, ridicule … « Pour aller prendre un happy meal crétin ! »

Evidemment qu’elle lui avait fait tous ces trucs ridicules parce qu’elle n’était qu’une idiote ! Evidemment que ça lui faisait de la peine de le voir souvent triste et qu’elle avait cherché des moyens de lui donner un peu le sourire. Evidemment qu’elle avait douté qu’il puisse être ce parfait connard qu’on lui dépeignait, lui inclus. Et évidemment qu’elle l’avait regretté celui pour lequel elle faisait des bons idiots.
Et alors que sa main relâchait son épaule dans le but de se resserrer dans ses cheveux et de lui tirer la tête en arrière afin de le forcer à la reposer. Son geste s’était stoppé après quelques secondes de torture alors que son regard avait croisé le sien…

« Si c’est vrai… pourquoi tu m’as menti ? Pourquoi tu m’as rien dis ? »

Parce que c'était beaucoup plus amusant de jouer à "paumons Maiko" sans même lui donner de petits cailloux.

©TENNESSEE.

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Mar 26 Juil - 21:26

Oh can you feel daidai tonight
ft. Daisuke & Maiko

Tout d’abord, on tient à préciser que le vol de la dernière part de gâteau au chocolat est un crime odieux – toujours pas élucidé à ce jour- et qu’il mérite les pires châtiments. Si l’ampleur de la trahison présentement à l’étude portait sur un enjeu aussi majeur, une cruauté aussi abjecte, un duel des mers ne permettrait d’en venir à une entente, qu’ils aient 5 et 9 ans (adorable comme leur différence d’âge mentale ne frôlait pas la légalité comme celle de leur enveloppes corporelles) ou plus de vingt ans. Hors, nous voulons bien vous l’accorder, cette fois, puisque la dispute portait principalement sur la montagne de mensonges qu’avait accumulés le Daivador des plaines pour camoufler son désastre matrimonial – et quelques remarques déplacées dans le cadre de l’emploi de son ancienne belle-sœur – leur méthode de règlement était des plus immature et puérile… et certainement la seule appropriés pour deux débiles comme eux. Après tout, ils n’étaient pas mari et femme avec bague star wars pour rien! Ce genre de connerie, c’était exactement ce qu’on attendait d’eux… et puis, Kowgli n’était pas blanche comme neige dans toute cette histoire, s’il avait menti sur un point important de l’histoire, elle s’était enfoncée dans sa mauvaise foi et lui avait balancé un lot assez impressionnant d’accusations à chaque fois qu’il tenait de faire un truc gentil pour elle. Et ce, peu importe combien il risquait en mettant ses besoin devant elle. Un homme de son statut ne devrait pas être vu avec une gamine ivre, et encore moins avec une junky. Mais pour elle, tous ces risques n’avaient aucune importance.

C’est probablement pour ça, qu’il était aussi furieux aujourd’hui et qu’il se vengeait à coup de déluge, ne fermant son clapet que lorsque sa démoniaque adversaire lui envoyait une nouvelle vague à laquelle il ne tenait pas spécifiquement à goûter. Protégeant ses yeux d’une main, éclaboussant de moins en moins précisément de l’autre, il avait continué de s’approcher, sentant un drôle d’accalmie alors que les mots franchissaient ses lèvres. Il n’avait pas réalisé lui en vouloir autant… et pourtant, le sentiment était bien là, comme un pincement, une amère déception qui ne lui quittait pas la gorge et qui lui retournait l’estomac. Qu’elle ait cru dur comme fer à un mensonge qu’il avait propagé, soit, mais qu’elle se soit entêté à lui imaginer les pires motifs pour chaque geste suivant cela, il avait du mal à l’avaler. Vraiment. Il aurait pensé qu’elle savait lire entre les lignes, qu’elle voyait dans ses soupires les blessures qu’il peinait à montrer… mais il avait été idiote de penser ainsi, elle n’était qu’une gamine, avec ses bons, ses sourires et ses conneries, elle ne devait même pas vraiment le réaliser, ô combien chaque apparition lui avait donné une force insoupçonnée. Au fond, c’était lui le crétin pour s’être accroché à une bouée qui n’en était pas une, pour avoir lu dans de la gentillesse sans intention, une salvation. Elle n’allait pas mettre un diachylon du roi lion sur son âme, il devrait se résigner à demeurer brisé hors de toute salvation jusqu’à la fin de ses jours…

En bon fourbe qu’il était – et en combattant hors pair également – il s’était saisit de la jeune danseuse, posant ses mains sur sa taille pour la soulever hors de l’eau … et la menacer de pas grand-chose au final… Était-ce vraiment la façon la plus approprié de lui demander des excuses? Et pourquoi hein? Pour les coups? Pour le manque de reconnaissance? Ou pour lui avoir fait voir une lueur d’espoir, une petite étincelle de joie qu’elle avait éteint aussitôt? … Abruti, vraiment, exiger un pardon alors que tu la soulève devant toi, cette pauvre jeune femme que tu as balancée à l’eau sans même valider qu’elle avait la tenue appropriée? « Oh que oui! Et un pardon crédible! Bordel j’ai encore tes ongles dans la peau, et tu m’as presque défigurée! Sans raison en plus! Espèce de sauvage! » il avait resserré son étreinte, pour ne pas la laisser se tortiller, ou même s’échapper. Tout ce jouait ici, maintenant, il allait gagner cette guerre et mériter des excuses qu’il savait mériter. Quoi qu’il ait fait de mal par le passé, il avait pris un gros risque avec maman Kotani et, quand même Yasuo vous remercie – entre des insultes, certes – vous savez que sa cadette devrait faire de même! « Fais la ligne comme tout le monde pour les reproches! Bordel Maiko tu m’as MORDU. Qui fait un truc pareil?!?! » … et qui y répond avec un grognement appréciateur? Ça, il allait le taire, pour le moment du moins. Il l’avait laissé s’accrocher à son épaule, écoutant sa faible plaidoirie sur lesdits bons. À l’époque, ça l’avait fait sourire, à chaque fois. Que ça soit un souci avec Akane, avec Makoto, ou une inquiétude pour son neveu, lorsque cette peste se faufilait dans son bureau et lui remettait un nouveau coupon, un sourire apparaissait sur son minois. Toujours. Même maintenant, en pleine guerre, alors que ses lèvres s’étaient étirées et qu’il avait protesté, d’un ton pleinement amusé aux vues des insultes précédentes : « Oui et bien, t’es jamais venu avec moi, le prendre, ce happy meal! Ça doit être ça qui m’a rendu gros… » Crétin. Elle sait bien que tu n’es pas gros! Surtout avec la main sur ton épaule!

S’Il allait la balancer à la flotte, son temps d’excuses étant écoulé, il ne s’était pas attendu à cette main sur sa nuque et, plus sous le choc qu’autre chose, il avait incliné la tête, plongeant son regard dans celui de sa tortionnaire. Devrait-il lui dire de le lâcher, ce simple contact suffisant à lui tirer un sourire pas trop net et à faire frémir sa nuque. Elle te maltraite et c’est comme ça que tu réagis? Crétin… Il devait être un fan de préliminaire de la jungle… Toujours est-il que soutenant le regard de la fourbe avec une sincérité alarmante, il avait soupiré. « … Parce que c’était plus simple? » Crétin, vous êtes sur le bord d’une discussion civilisée et tu vas rester flou? Il lui devait plus que ça, il le savait, il devait seulement puiser dans la portion de lui-même qui n’était pas terrorisé à l’idée d’ouvrir cette boite de pandore et de réaliser, qu’une fois encore, elle n’y croyait pas un mot. « …Tu dois comprendre que l’idée qu’Akane fasse un scandale si je ne lui donnais pas le bon rôle… ça aurait eu des répercussions énormes. Sur moi, certes. Mais aussi sur ma famille. » il avait dû faire un effort monstre pour ne pas détourner le regard, sa pompe à sang s’était mise à accélérer, drastiquement, alors que ses mains qui tenaient la demoiselle hors de l’eau l’avaient abaissées, un peu, juste un peu, comme pour la retenir délicatement plutôt que de menacer de la balancer… À tout revoir, il ne voulait pas la laisser filer, ni maintenant, ni jamais. « … Disons simplement, qu’un nouveau scandale aurait fait ressortir de vieux secrets, et que celui qui en aurait payé le prix, celui qui aurait été la cible de toute cette attention… » Daisuke avait dégluti, péniblement, déposant Maiko dans la flottant sans toutefois relâcher son emprise sur sa taille, il n’avait aucun problème, à être sincère alors qu’il avouait, sans la moindre once de mensonge. « Mon neveu est et restera la personne la plus importante à mes yeux. Tu peux comprendre ça non… la force des liens de sang… vous me détestiez déjà, à quoi ça aurait servi, de vous monter contre une des vôtres. Surtout quand vous étiez tout ce qu’il lui restait. »

Oui, il lui avait menti, oui, il avait fait le choix définitif de protéger Naoki, de ne pas donner aux médis une chance de déterrer cette histoire avec son enseignante d’anglais à cause des déboires de l’oncle…. Oui, il avait menti à Maiko dans le processus…. Alors pourquoi ça le blessait autant hein? À une certaine époque – au début du moins – le traitement merdique des Kotani, leur froideur, et cette rumeur de merde propagée par son ex-femme, il avait cru le mériter. Parce que oui, il n’avait pas été celui qui s’adonnait aux plaisirs de la chaire dans une salle de bain publique, où qui bafouait le veux physique de fidélité prononcé à ses noces, il avait causé cette trahison… Il n’était pas con au point de pouvoir faire croire à qui que ce soit qu’il ait vraiment aimé Akane… Alors quelque part, oui, il pensait le mériter. Sans vraiment qu’il le réalise, sa main droite s’était extirpée de l’eau, juste assez pour venir chasser quelque mèches qui encombraient le visage de sa tortionnaire. « Et puis tu sais… ce n’était qu’un demi mensonge. Parce qu’en pensées, ta sœur, je l’ai trompé à chaque fois que je posais les yeux sur toi. »

@destiny.

fait par .cranberry

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Mer 27 Juil - 20:18

Oh can you feel Daidai tonight ?

Daisolo & Maia

Sans raison ? Fallait-il vraiment lui rappeler pourquoi la violence d’une Kotani s’était abattue sur la stupidité d’un Serizawa ?
Non. Merci. Cet épisode, mieux valait ne plus en parler. Et avec Daisuke, ça commençait à faire beaucoup de lignes dans la liste « choses qu’il est préférable de prétendre hallucinatoires, irréelles, ou principalement oubliées ».
Par contre, un autre jour… voir une autre époque, et de meilleure humeur, elle n’aurait probablement pas manqué de sourire fièrement à la mention de cette morsure. Il l’avait cherché non ? Il avait récolté. Et franchement, elle s’était même montrée plutôt clémente en comparaison des crimes qu’il avait commis. A l’heure actuelle, il aurait dû reposer sous un cerisier dans son jardin. Et il était là, bien vivant, à la retenir en otage, prête à la balancer à la flotte si elle ne prononçait pas les mots magiques qu’il aurait pourtant dû prononcer le premier.

« Méfie-toi, j’ai de bonnes dents ! ? » … euh Maiko ? Ok, même elle, quelques secondes après les avoir prononcés ces mots, elle avait compris que c’était une erreur. Non, elle ne lui proposait pas une autre morsure… du moins, pas une dans le genre de la précédente ! Elle pensait plutôt à un moyen de se libérer du « gros » qui la retenait en otage. Et pas à se libérer une nouvelle fois de ses lèvres.
Dans le fond, elle aurait sans doute mieux fait de se vanter qu’elle avait été élevée par des loups. Promis, à son retour de Kyoto, elle prendrait des cours de langage et sur les meilleures techniques pour tourner sa langue.
…
Et on parlait bien dans une bouche… la sienne !
Quelle importance les menaces maintenant ? Elle aurait pu braver la crédibilité et lui dire de se mettre au régime mais parler de happy meal elle ne l’avait plus fait… quand au lieu de tirer plus fort sur ses cheveux, son regard s’était perdu un moment dans celui où elle avait trouvé une dose de sincérité trop troublante.

Demander, elle n’aurait pas dû le faire normalement. Ça faisait partie des choses interdites…. Être prête à l’écouter davantage encore. Parce que ça serait toujours pareil…. Un instant, elle aurait l’impression de retrouver le Daisuke qu’elle avait connu, apprécié… pour qu’il puisse se moquer d’elle ensuite en redevenant l’abruti qu’était son ancien patron.
C’était toujours pareil… et protéger sa fierté, c’était une règle de base chez elle qu’elle avait mise un peu de côté. Plus qu'un peu. Sérieuse, elle l’avait été beaucoup trop pour pouvoir prétendre ensuite qu’elle n’avait fait que semblant pour jouer à son jeu idiot….

Jusqu’au bout, elle l’avait écouté sans lui couper la parole. Même si tout ça semblait compliqué, même si ses yeux s’étaient plissé à un moment sous l’incompréhension. On se foutrait probablement de sa gueule si elle disait une connerie pareille. Mais la vie de riche… oui, ça ressemblait vraiment à une sitcom américaine.
De quoi il parlait exactement… c’était une bonne question qui ne pouvait que lui faire plisser les yeux un peu plus. Il y avait bien ce neveu, l’ami de Ren… celui avec lequel il était brouillé aux dernières nouvelles pour une histoire pas très claire non plus.
C’était comme entendre le générique de Jeopardy dans sa tête. Comme chercher désespérément la migraine. Comprendre, elle en avait envie vraiment… mais, visiblement, la version longue n’était accessible qu’aux personnages de Dallas quand elle, représentante du peuple gueux, elle n’avait même pas les sous-titres :

« … »

Est-ce que c’était vraiment important de laisser ses neurones dans la bataille quand elle avait le fond ?
Peut-être que non. Mais cette question essentielle, elle n’avait pas eu le temps d’y répondre que déjà le sith infiltré chez les siths, ou elle ne savait plus trop bien, lui avait causé ce bug définitif de système « … ».
Avec difficulté, elle avait avalé sa salive et pendant de trop longues secondes, elle avait été incapable de détacher son regard du sien.
La main qui s’était resserrée dans ses cheveux sans qu’elle n’y prête attention à ces mots… qui n’étaient peut-être pas une connerie tout compte fait, les avait relâchés dès qu’elle s’en était rendue compte.
Gênée, repose en paix honneur Kotani, ses yeux s’étaient baissés vers l’eau pendant un temps toujours trop long « … » tandis qu’elle prouvait qu’il était capable de la réduire au silence.
Pourtant, elle était supposée dire quelque chose non ?

« … »

Non. C’était fou. Impossible. Il ne pouvait pas lui dire un truc pareil.
C’était une connerie de plus. Comme tout le reste.
Pourtant, les yeux du débile, ses doigts qui étaient passés brièvement sur son visage, et sa voix.
« Daisuke… » son prénom. C’était un bon début. Début qui avait précédé un soupir avant qu’elle ne retrouve enfin son regard « Dis pas… » est-ce qu’elle voulait vraiment parler de ce sujet-là maintenant ? Pas certain non … « C’est quand même à toi de t’excuser tu sais… » oui, pour dire des choses aussi censurables ! Pour dire des choses interdites dans les pays du monde entier « J’y comprends rien à vos histoires façon Dallas. » … on passerait pour cette fois, elle avait bien le droit à l’image caricaturale « Mais tu te trompes… moi, je te détestais pas. » oui, elle, elle était la débile qui avait espéré entendre une autre version pendant trop longtemps « Je tenais à toi et t’as tout fait pour qu’on te déteste…. Pour me faire penser que j’étais stupide d’attendre une autre version. Peut-être que je le suis… c’est vrai… mais toi tu l’es encore plus. »

… et pour sa sœur ?
S’il disait vrai maintenant, elle avait menti tout ce temps…
Baissant les yeux vers l’eau, elle s’était mordue la lèvre un instant avant que la sentence ne tombe « Mais c’est sûr, c’est mieux d’être déçue par deux que par un … » ça leur faisait au moins un point commun aux deux ex époux. Sans un mot de plus, sa main était venue serrer l’une des siennes pour l’écarter de sa taille et demander à ce qu'il la relâche maintenant.
Pourquoi tout devenait si compliqué en ce moment ?

©TENNESSEE.

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Ven 29 Juil - 21:43

Oh can you feel daidai tonight
ft. Daisuke & Maiko

Abruti! Si sa conscience chinoise avait pu le surveiller, à l’instant présent, nous n’avons aucune doute que Xialei l’aurait noyé une bonne fois pour toute avant de le laisser foutre en l’air leur vie, leur couverture, et le bref pas d’avance qu’il avait pris sur son frère ainé en prétendant ne se soucier de personne et être capable des pires bassesses pour assouvir ses besoins physionomiques. User de franchise avec son ex-employée était une décision minable, égoïste au possible, puisque s’attacher à quelqu’un d’autre, c’était risquer d’ajouter un nouveau talon d’Achille à son lot, de se trouver une nouvelle faiblesse qui, une fois découverte, serait exploitée par son ainé sans aucun scrupule. Surtout aux vues de la situation présente avec son neveu. Toute réflexion lui aurait confirmé la connerie de son choix et pourtant… il était bien incapable de formuler la moindre pensée cohérente alors que ses doigts posés sur la taille de la danseuse semblaient déterminés à ne jamais plus la relâcher. Daisuke avait l’impression d’effleurer un objet d’une telle valeur que tout mouvement pouvait le briser, et invariablement, il n’avait plus la force de revêtir un nouveau masque, un nouveau mensonge, pour la chasser hors de sa vie. Elle était littéralement tout ce qui lui restait, elle était son asile, et en toute franchise, elle l’avait toujours été. Son regard sombre s’était posé sur le minois de sa cadette alors que sa gorge se nouait sous la force des mots qu’il venait d’employer. Pourquoi maintenant, pourquoi les dires, n’y avait-il pas des secrets qu’il valait mieux enterrer? … Peut-être, mais celui-là le dévorait de l’intérieur. C’est probablement pour cette raison que ses doigts s’étaient perdues sur sa joues, avaient saisis une mèches de cheveux et qu’il était demeuré immobile, inflexible, incapable ne serait-ce que d’expirer tant qu’elle n’aurait pas au minimum réagis à sa révélation.

Pourquoi est-ce qu’il était si terrifié soudainement, alors qu’il venait de lui balancer la ridicule vérité qui ne devait faire aucun sens pour une personne exclus du cercle VIP des Serizawa dysfonctionnels? Pourquoi son cœur s’était-il emporté au point de menacer d’exploser dans sa poitrine, simplement sous l’effet du silence et du regard fuyant de sa vis-à-vis? Daisuke avait pourtant tellement essayé, il y avait appliqué tellement d’efforts, à la laisser filer, à la perdre, comment est-ce que ça pouvait encore le blesser, des années plus tard, de la sentir se détacher, s’éloigner et qui sait, s’évaporer à jamais? Maiko était l’incarnation de cette autre vie, plus simple, plus sincère – un peu plus et il aurait pu la rencontrer dans le désert après avoir fui pour échapper à un démoniaque assassin de Mufasa (vu son penchant pour la catastrophe, elle avait tout de Timon!) , à laquelle il avait toujours aspiré, elle avait et resterait cette personne capable de percer sa carapace et de lui amener un brin de réconfort, cette peste qui même sans le vouloir, lui confirmait connerie par-dessus connerie, qu’il n’avait rien de mal à aimer la vie et à agir avec une attitude désinvolte. Elle avait été cette promesse si éphémère de bonheur sur laquelle il aurait sauté à pieds joints n’eut été de l’urgence de faire diversion. Et il n’y a pas une journée où il ne se demandait pas ce qui serait advenu de lui s’il n’avait jamais épousé Akane. Peut-être que ce tour de moto, il l’aurait fait. Peut-être qu’elle ferait autre chose que de demeurer silencieuse, une main toujours bien occupée à tenter de le scalper. Il avait dégluti péniblement alors qu’elle ouvrait la bouche, attentif pour une fois, pas l’ombre d’un sourire moqueur n’étirant ses lèvres.

… Elle l’avait… apprécié? Sous le choc, ses iris s’étaient dilatés alors qu’il la scrutait, cherchant l’arnaque, cherchant la moquerie qui viendrait, le rire qui ne ferait que prouver ô combien elle s’était payé sa tête. Elle n’était pas la seule à ne pas pouvoir faire confiance on dirait… Il avait beau chercher ses mots, son cerveau venait de faire un shut down complet, comme quoi, c’était la journée des mises à jour, on passe à windows 10 les copains… Il semblait en état de choc complet, parfaitement silencieux, son minois toujours rivé au sien alors qu’il tenait de réchapper sa cervelle en mode surcharge. Tout se livrait une guerre en lui : sa tête qui refusait de croire les propos que la demoiselle venait de dire, et le reste de sa personne qui, en proie à des réflexes de seigneur sith, ne demandait qu’à rapprocher l’étreinte, la serrer contre lui et noyer ces excuses et ses accusations dans des activités aussi sportives mais moins épuisantes mentalement que leur discussion aquatique. Ce n’est que lorsqu’il senti sa main se poser sur la sienne qu’il se crispa un peu plus, n’osant pas la relâcher ,qui sait si c’était la dernière fois qu’il la tiendrait ainsi…. Sa main libre s’était posée sur sa joue, alors que de son pouce, il soulevait son menton, plongeant ses iris sombres dans les siens en soupirant. Sa voix étaient rauque, brisée par le flots d’émotions qu’elle avait déchainé. « Je n’ai jamais pensé que tu étais stupide Maiko… seulement… cette autre version, tu ne me l’as jamais demandé directement. Tout comme on n’a jamais reparlé de ce Noël là… et on aurait dû. » … un sourire triste avait éclairé un instant son visage alors qu’avec douceur, il profitait de cette proximité volée pour caresser sa joue.

… Il n’y avait pas tente six solutions. Soupirant à nouveau, il avait resserré sa main sur sa taille, sans égard aux protestations demandant la libération immédiate de la Kotani des plaines. « Mais tu as raison…je te dois des excuses. » Excuses? Tu connais ce mot? Vraiment Dai? Même un Dailailama sait trouver la paix! Pfff! Un nouveau soupire avait franchi ses lèvres alors qu’il gardait le silence un instant, posant ses pieds au fond de la piscine – heureusement peu profonde – en faisant quelque pas vers le bord histoire de mieux avoir le contrôle de son corps, quitte à perdre la tête, au tant ne pas se noyer. Il avait entrainé la jeune danseuse – son otage après tout – presque jusqu’au bord de l’eau lorsqu’il retrouva l’usage de sa voix, ajoutant avec tous les efforts d’un tel geste : « Je te demande pardon … pour les mensonges, pour les moqueries…je n’ai visiblement aucun talent pour repousser les gens… ou pour les garder… alors oui, pardon…. mais certainement pas pour ce que je viens de te confier. ». Tortionnaire d’excellence, il avait fait un pas de plus, s’assurant d’immobiliser sa jeune proie encore le bord de la piscine et son torse de mangeur de Mcdo certifié. Attention, danger, danger! En même temps, elle l’avait cherché, troubler son côté sentimental était forcément synonyme d’éveiller les serpents amazonien! Ne troublait pas le Serizawa qui veut! Ses doigts étaient lentement grimpés sur le dos de la demoiselle, le plus délicatement du monde, il devait se faire violente pour poser cette main sur son dos et on pas ailleurs, vers des contrées plus…. Normalement masquée par le Cambodge, avant sa chute. Sa voix n’était qu’un murmure alors qu’il avait soufflé, comme une promesse… ou une menace. « Ce serait plus sage de me taire... de continuer dans ce déni tellement ridicule pour lequel on mérite un prix toi et moi, on a des années d’expérience. » … sauf qu’il n’en avait absolument pas la volonté. Plus maintenant. « Mais tu m’as demandé d’arrêté de te mentir… alors je ne vais pas prétendre que tu ne m’attires pas… et toi alors… c’est sincère quand tu dis que tu me hais? Parce qu’au minimum, je sais que tu mens sur mon gras… » … Il s’était penchée vers elle, petit lapin coincée par le gros méchant loup, juste assez pour que son souffle soit distinctement perceptible, sa respiration un peu trop saccadée de retenir un flot d’envies pas trop nettes, de contenir un incendie que cette peste avait encore une fois allumé sans le réaliser. Un sourire très doux, et pourtant presque aussi lourd de menaces que son regard étrangement fiévreux pour un quasi-noyé, avait étiré ses lèvres alors qu’il lui murmurait, prêt à manger un coup à nouveau pour cet affront. « Je peux t’embrasser sobre où est-ce que tu vas encore me frapper? » Lorsqu’il s’était incliné vers elle, son visage de pure masochiste à quelque centimètre du sien, il avait laissé fuser une moquerie sauf que cette fois, son ton était doux et amusé, rien à voir avec l’ironie ou la provocation habituelle. C’était presque… affectueux. « Ou mordre? Je me souviens tes menaces… le hic, c’est qu’elles me plaisent. »

@destiny.

fait par .cranberry

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Sam 30 Juil - 16:28

Oh can you feel Daidai tonight ?

Daisolo & Maia

D’accord, elle n’avait pas demandé. Elle l’admettait, elle avait gardé ses doutes pour elle par fierté. Mais est-ce qu’il lui aurait dit la vérité si elle la lui avait demandée ? Après avoir mis tant d’efforts à prendre le rôle du parfait connard… elle en doutait. Il y avait mis tellement du sien à être un imbécile que maintenant, elle n’était pas certaine de savoir si ce n’était pas un nouvel acte et si elle n’allait pas regretter d’avoir l’air de l’écouter si bien….
Demain, après avoir été coincée toute la nuit avec lui, elle serait en deuil de l’honneur Kotani et se maudirait pour toutes les années qui lui restaient à vivre si c’était le cas.
Mais ça ne l’était pas… n’est-ce pas ?
C’était maintenant qu’il disait la vérité et hier qu’il mentait si bien ?
Elle l’avait espéré tellement longtemps qu’il lui avoue qu’il n’était pas l’enfoiré dont ils s’étaient tous convaincus de l’existence grâce à lui et aux mots d’Akane. Elle l’avait souhaitait un peu trop que le Daisuke auquel elle tenait lui revienne comme par magie….
Alors oui, peut-être que ce soir elle hallucinait… peut-être qu’il mentait… mais le rêve gardait un goût douloureux. Parce qu’il l’avait déçu pour pas grand-chose… parce que sa sœur n’avait pas le plus beau rôle…
… C’est vrai, elle ne pouvait pas prétendre qu’Akane et elle étaient les sœurs les plus proches du monde quand ce lien lui semblait plus réel, plus fort, avec Yue qui ne partageait pourtant pas le même sang qu’elle. Mais elle restait sa sœur… et savoir qu’elle avait pu leur mentir autant de temps, profiter de leur réconfort, exiger d’eux qu’ils renient une personne qui ne le méritait sans doute pas tant que ça… son cœur ne pouvait pas s’empêcher de se serrer douloureusement. C’était peut-être un truc en commun chez les femmes de la famille : décevoir les autres. Son autre sœur ou elle seraient les prochaines à rejoindre le mouvement ….

« Peut-être que si t’avais fait moins d’efforts… j’aurai demandé. » mais puisqu’il avait le sentiment de devoir l’être à tout prix ce connard.
Tout comme il avait celui de devoir aborder des sujets vieux de plusieurs années ou d’avoir à oublier les distances de sécurité recommandées. Le léger sursaut qu’elle avait eu en sentant cette main sur sa joue lui avait soufflé à nouveau l’idée de se dégager…. Mais puisqu’à ce niveau elle ne les prenait manifestement pas les décisions maintenant…. Son cœur avait loupé un battement avant de se perdre dans ce mot étranger au langage Serizawa.
Et pour le coup, son visage n’avait pas été capable de cacher la surprise, surprise qui s’était affichée plus clairement tandis qu’il l’entraînait… elle ne savait pas trop, probablement vers la mort « Qu’est-ce que tu fais ? » … une excellente question.
Des excuses d’abord, oui c’était bien, mais ensuite… maintenant qu’elle se retrouvait coincée entre ce rebord et… et… cet amas de graisse… ok… bon… un problème au niveau de sa vue. Le problème n’était pas réellement sur sa capacité à se montrer de mauvaise foi. Non, le problème était un sith trop proche, beaucoup trop proche… si proche qu’elle avait presque l’impression qu’il pouvait sentir le rythme de son cœur s’affoler.
Ce qui n’était sans doute pas si important que ça quand le trouble se lisait déjà dans ses yeux. Où était la sortie de secours ? Celle avec le petit écriteau où on pourrait lire « réserve d’honneur pour Kotani ? ». Probable qu’elle n’existait pas en cas de fourbe… toujours pas si bien foutu que ça !

« Dai… Daisuke ! » … Maiko, est-ce que tu viens juste de bégayer là ?
Non…
Peut-être… mais pourquoi est-ce qu’il était si proche maintenant ?
Et pourquoi est-ce qu’il employait ce verbe interdit dans la plupart des pays libres ? Interdit entre eux en tout cas.
Il n’était pas sérieux, il n’était pas sérieux.
Pendant plusieurs secondes, elle avait tâché de se le répéter avant de se convaincre du contraire et que sa main ne relâche brusquement la sienne pour que les deux puissent se poser sur son torse afin de le repousser et … « … » … ah oui, il était toujours pas très habillé. Raison pour laquelle ses mains s’étaient retirées quelques secondes plus tard comme si le contact venait de les brûler. Ridicule. Et elle avait beau se répéter qu’elle était une fière Kotani, elle ressemblait plutôt à un pauvre petit lapin devant un redoutable prédateur.
« Fais pas ça ! » pas ça quoi ? Ça !
Se répéter qu’elle était une Kotani n’avait rien changé à la gêne mais ses yeux avaient bien fini par chercher une solution avant que la crise cardiaque ne vienne l’achever. Malheureusement, il avait fallu que sa main le refasse, tirer sur ce lobe comme s’il était un enfant de 4 ans qui n’écoute jamais quand on le gronde « Arrête ! » oui, sinon il sera privé de dessert « T’es fou. » Probablement… très certainement même pour lui dire des trucs pareils… est-ce qu’il avait consommé de la drogue ?
Non. Une dose d’honnêteté à laquelle elle ne s’était pas attendue. Si elle avait pu l’anticiper, peut-être qu’elle aurait pu s’y accrocher à l’honneur Kotani quand maintenant elle ne savait même plus très bien ce qu’il venait de lui demander.
Dans le doute, tirer un peu plus sur son oreille pour qu’il s’éloigne et la laisse respirer…

©TENNESSEE.

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Dim 31 Juil - 14:51

Oh can you feel daidai tonight
ft. Daisuke & Maiko

Si on lui avait prédit que sa soirée baignade, que cette escapade de sa vie misérable et de ses responsabilités se conclurait de la sorte, il n’y aurait pas cru, pas une miette, pas une seule seconde, pour la simple et bonne raison qu’après leur altération matinale, il n’avait plus grand espoir de recroiser un jour son ex belle-sœur – et n’était pas encore assez débile pour aller cogner à sa porte de risquer un tête à tête avec la batte de baseball du chef de meute! Yasuo était un guerrier redoutable. Et c’était probablement pour le mieux, soyons francs, il y avait une centaine de raisons pour lesquelles s’approcher d’elle était une décision découlant d’un jugement défaillant. Si leur précédente affiliation de par son tumultueux mariage à sa sœur ainée ne suffisait pas comme raison, il y avait un embarras de choix dans la liste interminable des interdits. À commencer par leur différences d’âge – douze ans, ce n’était pas rien- de classe sociale (Maiko n’était pas familière à l’univers de Dallas dans lequel il évoluait), par la popularité grimpante de la danseuse tout juste recrutée… puis en plus de tout ça, le truc qui lui sortait trop souvent de la tête quand Xialei n’était pas présent pour lui briser ses espoirs… il y avait Makoto. Daisuke aurait été un parfait crétin, de penser que son ainé resterait calme et discret s’il apprenait un jour que quelqu’un avait réellement gagné l’affection de son cadet. Ce genre de faiblesse, son frère s’en réjouissait normalement, c’était comme lui offrir sur un plateau d’argent la liste des meilleurs endroits où vous frapper pour vous abattre. Cette raison, à elle seule, aurait dû le dissuader de faire un pas de plus, de s’approcher d’elle, et pourtant, il en était incapable.

C’était probablement stupide, ou un peu niais, de penser qu’il pourrait profiter de la présence Kotanienne sans avoir à en payer le prix. C’était même d’un égoïste monumental quand, l’espace d’une seconde, il s’était fait la réflexion qu’il voulait prendre ce risque, que pour une fois, il avait envie de sortir cette cage dorée qu’il avait lui-même construit et qui restreignait toutes ses possibilités d’avancement. Il avait envie de liberté, il avait envie de sentir que sa vie lui appartenait, et surtout, il ne voulait plus jamais se conformer dans son rôle d’automate, pas quand la simple présence de cette peste menaçait de faire exploser sa cage thoracique sous l’impact de sa pompe à sang affolée. Et puis, il ne la condamnait pas à mort non plus hein! Elle avait de plus grandes chances de vivre vieux avec lui qu’avec… un Wintchester! … Dai’ c’est loin d’être une comparaison, et pour information, ta voiture est loin d’être aussi cool. Mais Marty-Ko ne se souciait pas des bagnoles! Elle voulait voyage dans le temps et, malade comme il était, à lui rappeler les Noël passés, il y arrivait très bien sans plutonium! Ses doigts s’étaient faufilés sur sa joue, et il devait se faire violence pour ne pas saisir son visage, pour ne pas l’emprisonner comme on ferait avec une bestiole particulièrement mignonne. Maiko avait cet effet sur lui, il la voulait pour lui seul… Et pourquoi ne le pourrait-il pas hein? Avec Xialei outre-mer et Naoki – croyait-il – en cavale quelque part, qu’est-ce qui le retenait d’avoir un peu, juste un peu, le droit de chérir quelque chose … quelqu’un d’autre.

… La vérité c’est qu’il était las de chercher du réconfort dans les bras de femmes toujours plus nombreuses, toujours plus fades. Leurs étreintes n’arrivaient pas à lui garantir une once de satisfaction, quoi qu’elles fassent, ses pensées revenaient vers la fourbe qui avait ce don maudit de le mettre hors de lui. Combien de fois avait-il espéré son visage, sa voix, il en avait perdu du temps à imagine que c’était sa silhouette qui se trouvait sous ses doigts et non pas celle d’une énième inconnue. Tellement de fois… que ça en était probablement illégal. En toute franchise – et ce, même s’Il le nierait jusqu’à la tombe, il n’y avait qu’une Jedi pour combler ce vide immense qui envahissait souvent son âme, seule la force pouvait venir à bout des années de privation et de son incapacité chronique à accepter d’être quelqu’un de bien. Serizawa Daisuke était un grand malade, un masochiste de la pire espèce et quelque part, il avait cette petite fibre sadique qui se manifestait lors des rares occasions où il avait le dessus sur les amazones de la jungle. Comme à cet instant, là, maintenant, alors qu’il l’avait forcé à reculer au bord de la piscine, qu’il l’avait coincée comme un lièvre, entre sa personne et le ciment, il avait senti cette petite flamme grimper en lui et son cœur louper un battement. Ses doigts s’étaient perdus sur son dos et, ce n’est qu’en entendant son nom, qu’il avait osé laisser un sourire de fourbe chasseur apparaître sur ses lèvres.

Un sourire espiègle était venu illuminer son visage alors qu’il la dévorait littéralement des yeux, ayant depuis longtemps brimé la distance prudente. « Maiko? ». Il devait avoir une déficience du langage, ou alors, il était secrètement une femme et abusait de cette manie de n’entendre que ce qui lui plaisait… toujours est-il que son prénom, murmuré alors qu’il rompait le peu de distance entre eux avait plutôt sonné comme une demande de permission que comme une question. S’il te plait maîtresse d’école, laisses le faire l’école buissonnière, amène le en voyage scolaire parce que ses doigts toujours encré au creux de son dos mouraient d’envie de voir du paysage et de parcourir les monts et vallées Kotanien! … Ton neveu aurait pu t’apprendre comment faire faiblir la maîtresse, mais là, dans ce combat, tu es seul…

S’il allait abandonner ou du moins, calmer ses ardeurs, il ne fallait pas sous-estimer la force de Darth-Koko. Plutôt que de lui hurler par la tête, ou de tenter de le castrer, elle avait posés ses mains sur son torse – gras? – et il n’avait pu réprimer le frisson qu’un tel contact lui procurait. Abruti… oui, crétin, parce que cette tentative de libération, il l’avait perçu comme une invitation et, plutôt que de reculer, il avait fait un pas vers elle, puis un autre. Qu’elle ait joué les prudes n’y changeait rien parce qu’il avait réduit la distance à une telle fraction que de toute façon, sa grasse personne était pratiquement collée contre elle. Il avait même abordé cet air innocent – tout droit piqué à un guitariste amateur de produits laitier – alors qu’elle lui demandait de ne pas « faire ça » … Ton doux, sourire de chérubin –manquait plus qu’il se balade à poil pour l’achever de croire en son innocence : « J’ai rien fais du tout… ». Danger, danger, le fourbe avait laissé sa main se glisser jusqu’aux creux des reins de la demoiselle, l’attirant un peu plus contre lui alors qu’elle le traitait de fou – rien de nouveau – et s’en prenait sans grande conviction à son oreille. « Aie! » … Menteur. Mais il aimait bien jouer la victime. Plutôt que de se décaler, il avait laissé sa main glisser de la joue de la demoiselle à …… son oreille… Vraiment? Vous êtes cons à ce point? « Relâche mon oreille Kokonut! Où je n’hésiterai pas à sévir! !» … en tirant toi-même sur son oreille. T’as quel âge? … Visiblement pas 12 ans de différence avec elle… à moins qu’il soit celui de 8 ans ici. Un air de défi flottait sur ses traits alors qu’il s’était penché vers elle, sans libérer son oreille – elle faiblirait d’abord. « Oses me dire que t’en as pas envie. Je me souviens distinctement cette balade en voiture… » …. Oh oui, un rêve, un mirage, il espérait presque ne pas l’avoir arrêté ce soir-là. « C’est parce que tu ne sais pas comment faire? » ….. Daisuke, et son entêtement monumental à croire que la Kokobongo était encore pucelle. « Arrêtes de me battre et je vais me faire un plaisir de t’enseigner. » …….. crétin, il était visiblement suicidaire. « Ça ne sera pas une perte de temps de toute façon……. C’est avec toi que je veux regarder les remake de star wars … » belle façon de lui dire que tu veux passer ta vie avec elle, ok. Définitivement, ll avait besoin de cours de drague.

@destiny.

fait par .cranberry

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Dim 31 Juil - 17:17

Oh can you feel Daidai tonight ?

Daisolo & Maia

Non, non, non et re non. C’était mal. Très mal. Et elle était à peu près certaine qu’une telle proximité était punie par la loi. Mais que faisait donc la police ? Une excellente question qu’elle n’avait pas eu l’occasion de se poser quand le fourbe comprenait « oui » quand elle disait « non ». En vrai, ce n’était qu’un sadique, sans pitié, qui avait oublié de s’habiller !
Certes, en théorie, c’était le principe d’une piscine. Mais tout comme une Maiko bourrée, la sobre restait convaincue qu’il fallait censurer le spécimen pour épargner les yeux de cette planète parce que… il était gros ! Enorme ! Pas un gramme de muscles ! Que du gras ! Ronald l’appelait par son prénom quand il le voyait débarquer tellement il était familier de cet endroit.
Sérieusement Maiko ?
Ne pas regarder. Epargner sa vue. Oui. Mais pourquoi fallait-il qu’il soit si proche pour ruiner cette excellente technique d’auto-persuasion ?
Parce que le Serizawa est un animal fourbe qui vit pour voir le trouble chez les autres. C’est vrai, ça devait être amusant de voir une fière guerrière se transformait en lapinou qui n’était même plus capable d’articuler un prénom.

Reprends-toi Maiko. Castre le et qu’on en parle plus !
Oui, c’était ce qu’elle faisait normalement. Quand son cœur ne battait pas si vite, qu’elle n’avait pas autant de mal à avaler sa salive ou à respirer.
Reprends-toi.
Il devait s’éloigner, la laisser respirer, arrêter ses conneries… trouver des habits ! « Arrête, c’est pas drôle ! » oui… enfin, pour lui, ça devait être quand même plutôt amusant « Et mal ! »
Oui. Très mal. Illégal ! Interdit ! Il y en avait beaucoup des adjectifs qu’elle pouvait lui servir pour l’encourager à la laisser mettre un pays entier entre eux. Qu’est-ce qu’il lui prenait ce soir ? Il avait bu ?
Franchement, à cette distance elle s’en serait rendue compte si elle était en train de vivre une revanche de sa propre soirée trop arrosée quelques mois plus tôt. Soirée qu’il n’avait pas hésité à évoquer à nouveau après avoir pris en otage sa propre oreille « Je… j’avais bu… tu le sais ! ». Beaucoup trop, beaucoup trop bu. C’était la seule explication à ce coup de folie, à ce besoin urgent de lui retirer cette veste qui le rendait beaucoup trop … moche ! Elle le grossissait cette veste, tout ce qu’elle avait voulu faire c’était l’aider.
…

Qu’est-ce qu’on s’en moquait de toute manière de cette soirée ! C’était du passé ! Et celui que Daisuke semblait oublier maintenant c’était celui qu’il partageait avec une autre Kotani qui ne portait pas ce nom de famille là. Ou leur différence d’âge. Ou toutes ces raisons qui faisaient qu’à la base, certains mots n’auraient jamais dû être prononcé ce soir. Ça ne tournait pas rond dans sa tête. Il s’était cogné la tête en tombant dans l’eau plutôt et….
Malheureusement cette excuse ne tenait pas quand il ne faisait qu’emprunter le même chemin que cette fois où elle avait eu un peu plus de mordant pour lui répondre, dans tous les sens du terme. Il était sérieux. Un peu trop. Et sa dernière heure avait sonné tandis qu’elle penchait ridiculement sa tête sur le côté pour parer l’attaque avant de tirer plus fortement sur l’oreille du fou « Pousse toi. »
Inutile. Perte de temps que cette stratégie. Il lui fallait agir et vite parce que cette distance trop faible entre eux, en plus de lui embrouiller les idées, elle n’était pas permise.

Miracle d’intelligence, l’oreille du démon avait finalement été relâchée. On s’attendait probablement à la voir adopter une stratégie plus violente, digne d’un Kotani. Mais alors que son regard avait cherché rapidement une fuite, alors qu’elle avait croisé un instant celui impitoyable de son ancien patron tandis que ses mains refusaient de s’en approcher à nouveau, l’illumination d’une solution avait été étrange. Stupide en réalité. Pas assez réfléchi, c’était en tout cas certain.
Après une grande bouffée d’air, ses mains s’étaient posées une fois de plus sur son torse pour y appliquer une poussée avant de se laisser couler.
…
Oh oui, brillant, très brillant. Maintenant qu’elle se retrouvait sous l’eau, l’idée était probablement de retrouver une issue sous-marine, nager vers elle, et se sauver quand elle avait elle-même condamnée la porte de sa maladresse. Juste un conseil Maiko dans ton plan si parfait : n’ouvre pas les yeux.

« … » ou fais-le et plaque tes deux mains dessus ensuite pour ne plus constater ce détail technique. Et oui, quand on descend d’un niveau, on se retrouve face à… à… cette partie de corps trop expérimenté chez un Serizawa. Plaquant ses mains plus certainement sur ses yeux, elle avait senti ses joues lui brûler de honte. Embarrassant. Un mot bien faible pour qualifier cette situation.
Bouger, à présent, elle n’osait plus le faire. Mais très franchement, pour sa connerie, elle méritait largement de se noyer. Pourquoi est-ce qu’elle était si stupide ? Pourquoi son cerveau n’avait pas pu voir ce léger détail d’une grande importance avant de plonger dans la connerie ?
Parce qu’elle était Maiko. A chacun son talent !

©TENNESSEE.

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Mer 3 Aoû - 0:00

Oh can you feel daidai tonight
ft. Daisuke & Maiko

La relâcher, il l’aurait dû, d’ailleurs, n’avait-il pas écouté la belle et la bête un nombre assez important de fois pour avoir compris cette leçon de vie, quand on aime quelqu’un, on doit lui rendre sa liberté? Le hic, avec cette belle morale, c’est qu’il s’entêtait dans un déni assez profond quant à ses sentiments pour la jeune femme. S’il pouvait assumer avec plus ou moins de préservation quant à son égo masculin de Serizawa fort et indépendant, qu’elle lui plaisait et ne laissant par la portion inférieure de son anatomie indifférente, il était hors de question qu’il s’aventure jusqu’à l’aveu impossible, jusqu’à l’admission d’une tragique réalisé : il était faible, et totalement, complètement, envouté par cette peste qui hier encore n’était qu’une gamine. Le hic – et probablement la source de tous ses agissements illégaux et de son amitié pour une ex-détenue reconnue coupable de détournement de mineur, c’était qu’il n’avait jamais vu son employée comme une enfant. Maiko avait toujours été Maiko, la terreur, la maladroite nationale, la seule personne capable de se tenir devant lui et de l’insulter en parvenant à fracasser sa carapace d’indifférence. Et il n’était pas prêt à lui chanter délivrée, libérée, il ne voulait pas la laisser filer. Il n’en avait pas la force, ne pouvait-on pas lui laisser, encore un peu, juste une seconde de plus, cette personne capable de faire taire le vide oppressant de son isolement? Alors qu’il la fixait de ce regard de prédateur, que ses doigts s’étaient perdus au creux de ses reins et qu’il ne pouvait que s’offrir l’ultime récompense de la serrer contre lui, Daisuke s’était fait la réflexion que c’était presque pour son bien, qu’elle ne le laissait pas approcher d’avantage. Elle lui était précieuse, si précieuse, qu’il avait presque peur de la briser au moindre contact, de la voir se volatiliser devant lui, comme la chimère qu’elle était certainement. Il n’était même pas certain de savoir comment s’y prendre, lui qui avait pourtant un CV assez remplis en la matière… mais avec elle, c’était différent, il n’avait pas ce besoin débile de la posséder pour faire taire ce manque flagrant d’affection qui venait avec son nom… s’il la désirait, pour une fois, c’est parce que ce manque, plus que de lui faire oublier, elle le comblait.

Il en aurait presque honte, de sa faiblesse, de ce cœur qui s’était emporté, avait loupé un battement et du souffle qui lui manquait alors qu’elle se tenait si près. Il n’avait pas l’habitude qu’on lui résiste, et encore moins celle de se sentir con. Certes, il agissait souvent comme le dernier des crétins, mais il pouvait ignorer ce titre, devant la guerrière de la jungle, il se sentait idiot. On vous accorde que, s’il était pour régler leurs différends par un concours de tirage d’oreilles, il était probablement con. Ils l’étaient tous les deux! Serrant les deux sous l’attaque, il n’avait pourtant pas libéré son otage, espérant même, presque secrètement, qu’elle finisse par se rendre à l’évidence et cesse de résister autant. Il s’ennuyait presque de la Kowgli ivre… Qui semblait faire un retour triomphant alors que la furie lui échappait en …… plongeant sous l’eau comme une véritable sirène. Sentant la fourbe lui glisser entre les doigts, il s’était exclamé, pas forcément satisfait de la tournure des évènements un : « Hey! » Contrarié avant de sentir la sirène des plaines……descendre pour… admirer le vue? Mais qu’est-ce qu’elle faisait là hein? De la plongée sous-marine, un face à face avec le Seriboa? Sursautant en la sentant effleurer – bien involontairement – ses jambes dans l’espace restreint entre le bord de la piscine et sa silhouette de « gras », il avait sursauté sans le vouloir, sentant presque le souffle lui manquer alors qu’il s’agitait dans l’eau et marmonnait un : « M-Maiko? ». Dieu merci, elle n’était pas face à lui pour constater son trouble! Enfin… ok, son mouvement avait accentué le tête à tête entre le serpent des eaux et son ex-employée, mais au moins, elle ne voyait pas son visage d’ordinaire tellement en contrôle qui avait pris une teinte…….cramoisie.

Une personne raisonnable aurait compris la tentative de fuite de Maiko la menace, et de l’échec qui s’en était suivi. Mais par notre Daivador. Oh non. Il avait presque lu dans cette tentative d’évasion une invitation… une promesse de solo de flute à venir! Raison pour laquelle il était demeuré immobile, assez con pour croire que Noël était venu et que son ex belle-sœur avait décidé de se mettre à la musique…..Abruti! On entend déjà ton neveu te faire la morale, et ressortir un nouveau libre traumatisant illustré intitulé : « Comment comprendre la femelle 101 ». OK, il aurait grand besoin de ce savoir, mais là, pour l’instant, il essayait de calmer sa pompe à sang qui avait carrément perdu tout rythme normal devant l’étrange comportement de sa prisonnière. Daisuke avait baissé les yeux, tentant de voir ce qu’elle mijotait … pour constater sa position, mains devant les yeux, totalement immobile………et voir tous ses espoirs voler en éclat. Zut. Plutôt que de se fâcher, il avait un instant, laissé un sourire presque attendri fuser sur son minois, comme si la stupidité Kotanienne était une arme de charme. Il avait ensuite soupiré, résigné, ne pouvant s’empêcher de la trouver diablement mignonne dans sa maladresse. Un nouveau soupire, et il avait plongé à son tour, ou plutôt, il s’était émergé sous l’eau pour l’attraper et la soulever. Il venait de l’attraper comme on porterait une princesse, marchant vers les escaliers de la piscine creusée dans un : « Ça suffit. ».

OH que oui! Elle ne pouvait pas jouer avec ses hormones comme ça, elle ne pouvait pas l’énerver à ce point et s’en tirer indemne. Exaspéré au plus haut point par la mauvaise foi de la demoiselle, il la portait toujours lorsqu’il sorti de la piscine, la déposant sur le sol – debout, qu’elle soit sage pour une fois, dans un : « T’es pas croyable. » … la colère qui fait un nouveau bon? Bah… c’était ça où tenter d’expliquer pourquoi il était tellement gêné par ce qui venait de se produire. La colère s’était bien ,la colère, ça lui permettait d’éviter de constater que son cœur battait toujours trop vite, qu’il était encore troublé de lui avoir balancé trop de vérité à la tête…….et que quelque part, il était rudement blessé qu’elle n’ait trouvé comme réponse que la fuite, encore et toujours, alors qu’il avait fait l’effort – minable mais effort quand même – de l’affronter en toute franchise, lui. Agitant les bras, il poursuivait dans sa lancée. « La pire, un géni diabolique! » … OH ça oui, elle l’était. Une tentatrice, une séductrice qui le laissait toujours sur sa faim. Il était presque persuadé qu’elle faisait exprès de le torturer comme ça. C’était de sa faute hein! De sa faute à elle si elle était aussi ravissante, de sa faute si elle le rendait malade – mourant, au point de déclencher chez lui des…….sentiments. Horribles sentiments. C’était une chose d’aimer à mourir son neveu – la famille oblige – mais son affection pour Naoki restait rationnelle, il n’y avait pas cette maudite vague de désir qui le poussait à littéralement, perdre la tête.

Encore heureux, il a cet effet sur les profs d’anglais… « Ça t’amuse c’est ça? » …… tu devrais la ferme, oui, vraiment… autant parler à un sourd. « Je pari que tu le fais exprès, c’est une vengeance c’est ça? » Il n’avait pas osé se retourner vers elle, marmonnant d’un tout las un dernier : « Ça t’amuse de jouer avec ma tête? Peut-être que la raison pour laquelle je laisse l’ancien Daisuke au placard, c’est parce qu’à chaque fois que je le laisse sortir, t’as cette manie de me faire croire qu’il te plait, juste assez pour que je sois assez con pour m’en réjouir. Et l’instant d’après, tu fais comme si ça n’avait jamais eu lieu. ». Il avait pivoté pour lui faire face, réalisant soudainement qu’il l’avait quand même entrainée vers la flotte sans costume de bain… Il avait soupiré et, avec ce sourire en coin bien satisfait, avec attrapé son peignoir pour l’enfiler en déclarant. « Mais ça suffit, et t’es privée de quoi de sécher! Ça t’apprendra à me mentir aussi effrontément. T’as peut-être oublié les fois où tu étais bourrée, mais j’ai le souvenir distinct d’un baiser auquel tu as participé! Et ne t’avises pas de me parler de bonne relation fraternelle pour Noël. T’aurais jamais embrassé ton frère avec la langue ! »

@destiny.

fait par .cranberry

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Mer 3 Aoû - 0:53

Oh can you feel Daidai tonight ?

Daisolo & Maia

Ok, cette fois c’était sûr, elle était mentalement déficiente. Depuis cette chute dans les escaliers quand elle était petite, quelque chose ne s’était pas remis en place. Ça ne tournait pas bien rond là haut, autrement pourquoi serait-elle désormais dans cette position, face à Serizawa Junior… dont elle s’était rapidement épargnée la vision en plaquant les mains sur ses yeux. Elle n’avait rien, rien deviné, non, non et re non. Mais quand même au cas où, elle préférait mourir. Surtout de honte.
Oh, elle en avait fait des conneries en 20 ans d’existence. Mais de mémoire, c’était bien la première fois qu’elle se sentait aussi embarrassée. Ouais, même asperger maman Daisuke d’eau bénite ne l’avait pas gênée autant… en fait, c’était même plutôt amusant.
Mais à l’heure actuelle, les jolies anecdotes de sa vie ne lui revenaient pas en mémoire. On le disait pourtant, qu’avant de mourir, on revoyait toute sa vie défiler devant nos yeux. Mais Maiko non. Elle n’avait même pas le droit à cette petite lumière qu’il ne fallait surtout pas suivre.
En même temps, tout ce à quoi elle aurait le droit si elle s’offrait le droit de voir à nouveau, c’était une partie de l’anatomie de son ancien patron qu’elle préférait ne pas imaginer.

Pendant combien de temps fallait-il être privée d’oxygène avant de mourir ?
Vite qu’on abrège ses souffrances. Qu’on vienne mettre fin à sa misérable existence. Qu’on la laisse subir sa punition pour tant de conneries. Trop occupée à se maudire, à se laisser envahir par la honte et trop paralysée par cette position gênante, oui… elle filait droit vers sa mort. Et dans le fond, si le Serizawa n’avait pas agi, elle ne savait pas exactement combien de temps elle serait restée sous l’eau. Probablement jusqu’à se sentir suffoquée… mais bouger, dans cette posture, oh non non non.

Sans décoller les mains de ses yeux, elle avait pris une grande bouffée d’air en revenant à la surface. Immobile, sage Maiko qui n’avait même pas râlé d’une proximité ceci dit plus acceptable.
Pas de pardon non plus pour sa bêtise, sa seule action avait été d’écarter ses doigts quelques secondes, le temps de croiser le regard de Daisuke… pour les resserrer presque aussitôt.
Sur une échelle de 1 à 10, elle était rouge comment ?
34. Probablement. Ses joues lui brûlaient, son cœur battait un rythme rapide d’embarras et elle ne savait même pas si elle respirait réellement.
Et quand ses pieds avaient retrouvé la terre ferme, ses mains n’avaient toujours pas osé se dégager de ses yeux.
Ça va Maiko. Le vilain serpent est loin. Tu peux regarder maintenant.
… oui… mais elle était super bien cachée là. Est-ce qu’on pouvait l’oublier ?
Maiko, t’es avec Daisuke.
… Léger détail non négligeable que venait de lui rappeler la voix du Serizawa.

« … » il était fâché là non ? Ecartant à nouveau ses doigts pour confirmer ce fait, il était peut-être temps de s’excuser. Mais pas pour Maiko et sa mauvaise foi évidente qui trouverait un excellent motif à cette plongée sous-marine. De toute manière, c’était de sa faute ! Il n’avait qu’à se décoller ! Voilà !
La maligne, elle ne l’avait ceci dit pas fait. Non, il avait fallu que son aîné pose plusieurs questions pour qu’enfin ses mains se retirent de son visage avec une certaine hésitation. L’interrogation qui était passée dans son regard n’était pas jouée. Elle ne comprenait pas… ce qui était supposée l’amuser là-dedans. Heureusement, le sith était toujours prêt à éclairer sa lanterne « Hein ? ».
Grosso modo, pour résumer à peu près, il est en train de dire que tu l’allumes pour ensuite changer la température d’orientation « … » plissant les yeux, sous l’incompréhension, elle l’avait dévisagé quelques secondes, oubliant presque quelle autre partie de lui il lui était donné de voir plus tôt « … quoi ? » « les » ? Réveille ton cerveau Maiko, si tu trouves que ça ne fait aucun sens. Et pour le coup, sous l’effort, elle en avait oublié de remercier le fait qu’il trouve comment on passait un peignoir.

Ne surtout pas lui dire… elle préférait passer sa nuit trempée plutôt que de voir un adepte du mcDo torse nu pendant des heures !
Mais il n’était pas temps de dire merci pour les yeux qu’on épargnait enfin, et qu’elle avait attaqués plus tôt de sa bêtise, non. Il était temps de comprendre une chose essentielle « …Waaah… » une chose qui vous laissez sans voix sur le moment avant que KokoRambo ne fasse son retour, baissant entièrement ses mains tandis que l’expression fâchée retrouvait le chemin de ses sourcils « … Ok, je m’excuse, pardon t’es pas un connard. » hein ? … c’était presque un compliment mais évidemment, vu sa tête, on s’attendait à un petit ajout « … par contre t’es vraiment un abruti ! »
… ouais, lui aussi il avait dû tomber dans les escaliers quand il était petit « Moi j’ai rien fais avec ma langue ! » non, non et encore non. Beaucoup de négations, mais toute méritée ! Il avait fait ça tout seul ! Lui voler son premier baiser ! Pourquoi elle n’avait pas demandé à Yasuo de le tuer ce soir là ?
Ah oui… bon, elle savait pourquoi… n’en parlons plus !
« …Ta langue, ma bouche, territoire interdit ! » replaçons la situation comme elle s’était déroulée avec des mots simples de femme des cavernes.

Dans un soupir agacé, relevant son haut pour l’essorer un moment, et on remerciait le ciel dans son agacement qu’elle ne découvre qu’un peu de ventre quand elle aurait pu le retirer pour y aller plus franchement, elle avait enchaîné « … C’est quand même pas de ma faute si le gui te rend pédophile ! ». Faisant tomber d’autres gouttes sur le sol, sa tête s’était secouée avant qu’elle ne relève les yeux pour enchaîner « Et puis y’a eu qu’une seule fois bourrée ! » oui, en tout cas avec lui elle le jurait « Maintenant si tu veux bien, je vais aller faire ma punition dans un coin de piscine, pendant que tu restes dans le tien. »

Oh bonne idée. Tracer une frontière sur le sol et faire la guerre.
Elle avait de l’expérience. Elle allait se trouver un joli coin, cuver encore sa honte et attendre le matin loin de cet idiot qui s’entraînait très mal à son procès.
Et voilà comment, petit ours brun, s’était retrouvée assise sur un transat, en tailleur, les bras croisés, à l’autre bout de la piscine.

©TENNESSEE.

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Mer 3 Aoû - 13:36

Oh can you feel daidai tonight
ft. Daisuke & Maiko

Daisuke était sans mot, une fureur froide s’était emparé de lui et il tentait encore de secouer le choc hors de sa personne et de se remettre de ses émotions on ne peut plus troublantes de la journée. Si vous lui aviez demandé s’il était possible qu’une femelle le mette dans tous ses états, il aurait abordé son air fier d’homme des bois, torse bombé, et aurait nié haut et fort qu’une telle chose puisse se produire un jour… Et pourtant… Malgré toutes les rencontres qu’avait faits le Seriboa, aucune d’entre elle n’avait réussi à gêner notre crétin national à ce point-là. Et d’ordinaires, les visiteuses ne se contentaient pas d’un échange de ‘’regard’’ aquatiques, il y avait clairement des poignées de main d’impliquées… Alors pourquoi, cette fois, est-ce que son cœur avait loupé un battement? Il n’était pas en manque d’activités horizontales – quoi qu’Il pouvait vaguement se souvenir de sa dernière séance d’entrainement, en toute franchise, il avait cessé les ‘’cours de groupe’’ après le nuit de ses fiançailles, bague Star Wars à l’appui – il n’était pas désespéré comme un moche ou un Li, alors c’était quoi le problème? Pourquoi avait-il aurait envie, non pas qu’on s’offre à lui, mais que ELLE, elle s’offre à lui. Ce genre de questionnement avait le don de lui filer la migraine et, plutôt que de s’enfoncer dans cette voie risquée, il avait extirpé l’amazone de l’eau et l’avait ramené vers la terre ferme. Peut-être qu’un peu de sol dur sous ses pieds finirait par dissiper cette sensation que le sol se dérobait sous ses pieds et l’entrainait dans un étourdissant tourbillon, dès qu’il posait le regard sur elle.

Il s’en voulait, à lui, d’avoir été assez con pour penser qu’elle puisse être intéressée, d’avoir été stupide au point d’espérer qu’elle aurait au minimum, cette force de sortir du déni et d’arrêter de l’insulter à ce point. À moins que ça ne soit pas du déni… L’amertume s’était emparée du bridé, aussi certainement que la pédophilie pouvait grimper dans l’esprit d’une femme de vingt-trois ans et la pousser à tenter la conduite manuelle, la fureur lui avait fait prononcé des paroles assez crues. Mais pour le coup, il lui en voulait, vraiment, d’avoir laissé fuser une pointe d’espoir, de lui avoir donné cette impression qu’il n’était peut-être pas le seul con à la regarder comme le plus précieux des joyaux…….. et d’avoir réussi à lui faire croire, quel abruti! Plus qu’à elle, il s’en voulait, d’être tombé dans le panneau, des années d’entrainement avec Makoto aurait dû le préparer à ne faire confiance à personne, à ne croire aucun être vivant qui vous affirme tenir à vous. Et surtout pas elle. Daisuke l’avait dévisagée, roulant des yeux alors qu’elle lui renvoyait le blâme en plein visage concernant une certaine nuit de noël. WOAH. Ok, sa langue n’avait peut-être pas été l’exploratrice, elle n’avait peut-être pas été l’intrépide qui franchissait les douanes en route vers une contrée lointaine, mais elle s’était montrée accueillante! Très accueillante même. Et plutôt que lui laisser la victime, il avait roulé des yeux, son sourire chiant en plein retour en force. « T’as raison, pardon, j’ai dû confondre avec la fois ou t’as essayée de me tuer en mettant à cheval sur moi, au volant! » … qu’on se le tienne pour dit, cette fois-là, il avait été une innocente victime de viol en voiture!

« C’était pas si interdit comme territoire, ce soir-là! Et puis … » … mais t’as quel âge bon sang! T’es supposé être l’adulte responsable Daisuke… peine perdue. Ayant fait un pas vers elle, il avait ajouté, au moins aussi borné qu’elle. « Dans ce cas-là, veste de cuir, à moi, maiko voleuse! » … Et Daisuke a au moins deux ans d’âge mental, on a compris, vraiment, ça ne sert à rien de croiser les bras, comme un parfait crétin. D’ailleurs, pourquoi tu en prends plein la gueule hein? Tournes les talons, elle ne veut pas de toi… Le hic avec tout ça, c’est qu’aussi bien, une partie d’elle avait espéré une autre version, une autre réalité, une partie de lui ne pouvait que s’accrocher au fait qu’elle ne pouvait pas réellement, honnêtement… si? Notre Daivador avait serré les poings face à la nouvelle accusation, posant un regard lourd de fureur sur la jeune amazone alors qu’elle poussait le bouchon un peu loin. « Premièrement, le gui ne me rend pas pédophile – t’es la seule mineur dont j’ai envie, ça n’a absolument rien à voir avec ton âge! Met ça sur mon manque flagrant de goût en matière de femme! » … la grosse classe, vraiment, un parfait gentleman! Tes parents ne seraient pas fiers… heureusement il gardait se langage digne de la jungle pour les piscines cloitrées un soir de pleine lune… « Et deuxièmement, un soir ou dix soir, ça n’explique toujours pas pourquoi je suis la première personne que tu textes quand t’es bourrée. Surtout si tu me hais. » Croisant les bras comme un gamin en pleine séance de boudage, il s’était reculé, la laissant s’isoler – non sans un regard des plus intéressé vers la peau qu’elle avait brièvement dévoilée. Il l’avait laissé s’éloignée dans un : « Parfait! Ça me fera des vacances. »

Avant d’aller s’assoir dans son coin de la piscine. La nuit allait être longue. Il lui était déjà difficile de ne pas penser à elle quand elle était absente, alors l’avoir si près…. Buté dans sa mauvaise foi, il avait attendu de longues, très longues minutes avant de bouger, perdu dans ses pensées. Ce qui l’avait finalement fait bouger avait été le bruit caractéristique d’un système qui s’éteint et la chute assez impressionnante de température dans les lieux. Forcément, la piscine était dans une pièce chauffée, pour que les baigneurs n’aient pas froid à leur sortie… et forcément, ce chauffage artificiel s’éteignait la nuit – une idée de génie pour économiser contre laquelle il se rebellait maintenant. Serrant le peignoir contre lui, il avait soupiré, bien décidé à ne plus s’approcher de la méduse boudeuse. Never! … Sauf que vraiment, il commençait à faire frais, sans compter de l’absence de lumière outre celles d’urgences, et l’humidité… ce lieu était pratiquement un enfer. Soupirant finalement – attendrit, qui sait, il avait décidé de se lever et d’approcher de la grande guerrière des plaines.

S’il pouvait lui en vouloir, il n’était pas non plus sans cœur. Oh que non, à chaque fois qu’il la regardait, il constatait que sa pompe à sans existait, et s’emportait hors de tout contrôle. Cette sorcière avait un tel effet sur lui… Sans lui donner la chance de protester, il avait retiré son peignoir – exhibant Mcdo land au peuple présent – et l’avait délicatement déposé sur les épaules de la Kobiwan des plaines en prenant bien soin de l’enroulée dedans. Lui fort. Lui à moitié nu. Lui homme, vrai… Et un crétin. Sans lui donner la chance de le frapper, il s’était accroupi devant elle, sourcils froncés, avant de s’assoir à ses côtés, et de la dévisager avec un air résigné. « Tu m’as demandé d’arrêter de te mentir, mais toi, t’arrêtes pas. »… C’est vrai ça, que leur acte de paix soit à double sens. « Je crois avoir été assez clair sur mes intentions. Et tout ce que tu fais, c’est me traiter de maniaque, de fou, de débile. Aux dernières nouvelles je suis encore lucide, et je sais ce que je veux. » ses yeux sombres s’étaient accrochés à ceux de la demoiselle et il avait ce sérieux étrangement accroché au visage, et cette vieille étincelle dans le regard, comme s’il revenait à cette époque où il lui faisait des confidence à voix basse. « Tu sais très bien la façon dont je te regarde. » ses doigts avaient délicatement saisit le menton de la jeune femme alors qu’il pesait chaque mot : « Si je ne te plais pas. C’est la dernière fois que nous aurons cette conversation, mais ta seule excuse acceptable est celle-là. Ne blâme pas Akane, ne blâme pas ton incapacité chronique à m’entendre dire que je suis attiré par toi, ou mon âge, ou n’importe quelle autre connerie. Et surtout, ne me mens pas. Pas à moi. Pas après m’avoir demandé l’effort surhumain de te dire la vérité. » …….. Il avait finalement relâché son minois, croisant ses bras autour de lui, parce que tout compte fait, il faisait un froid de canard ici!

@destiny.

fait par .cranberry

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Mer 3 Aoû - 13:47

Oh can you feel Daidai tonight ?

Daisolo & Maia

Refusant de jeter tout regard en direction du sith, la danseuse s’était bornée à fixer le mur qui lui était opposé pendant de longues minutes. Quel idiot ! Vraiment ! Est-ce que c’était seulement stupide de l’être plus que lui ? Probablement que non !
On n’avait jamais vu quelqu’un raconter autant de conneries. Les chutes trop nombreuses qu’il avait prises depuis son plus jeune âge lui avaient manifestement détraquées le cerveau au point qu’il voit dans ce premier baiser un échange plutôt qu’un vol ! Son premier, il lui avait pris son premier ! Et pour ça, il aurait dû se trouver en prison à l’heure actuelle. Mais non, elle n’avait pas porté plainte, elle n’en n’avait parlé à personne, elle avait gardé ça pour elle et elle lui avait sauvé la vie à la seconde où elle avait répondu « non, non » au « quelque chose ne va pas ? » de Yasuo. Elle ne comprenait toujours pas comment elle avait pu l’imaginer dans tant de rêves un peu trop niais.

Et pourquoi elle se remettait à penser à ça subitement ?
Parce que cet imbécile en avait parlé !
Un bref regard de reproches et elle se concentrait à nouveau sur un autre point sans importance.
Penser à autre chose, elle aurait bien aimé en être tout autant capable. Mais malgré elle, malgré tout ce qu’elle avait à penser maintenant, son esprit s’était perdu un instant sur cette question qu’elle ne s’était jamais posée avant ce soir :
Pourquoi, c’était lui qu’elle avait appelé ce soir là ? Des amis, elle en avait. Mais stupidement, son esprit embrumé par l’alcool s’était mis à envoyer des sms stupides au démon. Elle se maudissait encore et si les détails de cette soirée n’étaient pas très clairs, il y en avait qu’elle n’avait pas été capable d’oublier. Aussi fort qu’elle le souhaitait.

Est-ce qu’il fallait réellement réfléchir à tout ça maintenant ?
Non, elle avait mieux à penser. Comme cette sœur qui leur mentait depuis tout ce temps ou cette mère à laquelle elle devait rendre visite le lendemain.
Poussant un soupir à l’extinction du système, elle avait refusé de briser le silence pour demander à son ancien patron s’il n’y avait pas un moyen de le remettre en route. Plutôt mourir de froid oui. La fierté, cette chose qui causait la mort de nombreuses personnes.
Essorant ce qu’elle pouvait essorer sans avoir à le retirer, elle avait fini par ramener ses jambes contre elle en priant le Dieu des guerriers de faire venir le lendemain rapidement ou toute personne amicale voulant bien la délivrer de cet endroit.

Mais quand le sith s’était rapproché d’elle, l’air méfiant s’était immédiatement installé sur son visage et il n’était plus question de formuler des vœux.
A raison. Pourquoi est-ce qu’il se foutait encore à poils ?
Parce que c’est un Serizawa Maiko, ne cherche pas à comprendre. C’est un truc qu’ils font, un genre de manie pour décimer la surface de la Terre.
Ou couvrir les imbéciles en train de mourir de froid « … ». Et pour le coup, son regard contrarié, prêt à protester contre l’exhibitionniste d’un homme trop gras, s’était changé en étonnement. Non, elle n’avait même pas pensé à lui rappeler qu’ils étaient en pleine guerre de territoire dans cette piscine « … j’ai pas… » menti ? Quelle importance ce qu’elle allait dire ? Elle avait laissé le sith avoir le monopole de la conversation… parce qu’il avait ce regard… et sur ce coup-là, ce n’était pas le « gras » qui avait fait louper un battement à son cœur.
Il existait vraiment hein ? Son Daisuke….

De longues secondes, alors qu’il s’était arrêté de parler, alors qu’il avait cessé de dire des choses aussi folles, elle l’avait fixé sans qu’aucun son ne franchisse ses lèvres.
Il était vraiment… fou ? Stupide ? Suicidaire ? et un peu mignon en princesse frigorifiée ….
Embêtée, sa tête s’était secouée et elle avait mordu sa lèvre une brève seconde avant que son regard ne se penche sur le peignoir que sa main resserrait.
C’était de sa faute si elle était trempée maintenant. Peut-être qu’il était mieux couvert mais il l’avait fait tomber dans cette piscine et :

« Tiens. » retirant le peignoir de ses épaules pour le mettre sur celles de son aîné, elle lui avait sourit avant d’ajouter « … c’est toi la princesse sensible. » Maiko… t’as jamais vu un drama de ta vie ? Cette scène ne marche pas dans ce sens là, vous allez perdre en audimat « … Moi j’suis une dure à cuire ! » Oui, une vraie guerrière en fer « … toi, dix minutes comme ça, et tu vas attraper la mort ! » et elle ne voulait pas vivre avec un meurtre sur la conscience, même si… il n’y a pas si longtemps que ça, elle cherchait sous quel cerisier elle l’enterrerait « Qu’est-ce que je ferai après sans personne pour me mettre autant en colère hein ? » bah… elle pourrait enfin se mettre au yoga sans avoir le sentiment de foutre son argent par les fenêtres.

Elle n’était pas obligée de lui répondre pour le reste. Parce que c’était stupide… complètement fou… et qu’il n’aurait même jamais dû lui dire un truc pareil. Mais cette séance de répliques taquines avait vu sa fin quand elle avait retrouvé un air plus sérieux « … Daisuke ? » pinçant ses lèvres, elle avait semblé chercher ses mots un moment avant d’enchaîner « … Je sais pas vraiment pourquoi c’est à toi que j’ai envoyé des messages idiots ce soir-là » ce qu’elle avait dans la tête, elle ne le comprenait pas très bien et elle n’y avait pas réfléchi avant ce soir… mais… « … je crois que tu me manquais peut-être… juste un peu… » oui, rien qu’un peu… mais vraiment rien qu’un peu. Se mordant l’intérieur de la joue, ses yeux s’étaient portés vers l’eau un instant. Gênée, elle avait fini par ajouter « … j’veux dire… il me manque… le Daisuke que je connaissais… ce serait sympa, de le retrouver. » oui, même s’il était clairement idiot et qu’il racontait des choses aussi folles qui n’étaient pas permises entre eux … « … je ne sais pas trop quoi te dire, je viens juste d’apprendre qu’il n’était peut-être pas très loin tout compte fait… et il se met à raconter des choses complètement folles. »

Mais est-ce qu’elle devait vraiment y réfléchir aux sentiments qu’il lui confiait ?
Dans le fond, il valait mieux enterrer tout ça et faire comme si il n’avait rien dit… sauf la partie qui donnait envie de retirer le « nard » à « con »….

©TENNESSEE.

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Mer 3 Aoû - 14:31

Oh can you feel daidai tonight
ft. Daisuke & Maiko

Pour quelle obscure raison Daisuke s’était-il imaginé que de quitter sa tranché, de franchir la ligne qui séparait son territoire durement conquis de la portion des lieux réclamée par le clan Kotani était une bonne idée, demeure un mystère. Peut-être que ça lui faisait étrange, d’avoir passé une bonne heure en compagnie de la femme de la jungle, sans avoir encaissé un coup ou une morsure… et qu’en bon masochiste, il tentait secrètement de déclencher la fureur de l’amazone. Ou peut-être que, devant le brusque changement de température causé par ce qu’il avait un jour cru être une brillante décision d’affaire, il se sentait partiellement responsable de la torture que ça pourrait infliger à une jeune danseuse à peine couverte… et qui sait, peut-être que dans son esprit de fourbe, la possibilité de laisser les choses comme elles l’étaient, avec des demi-explications, de la mauvaise foi et une capacité de bouder digne d’enfants du primaire, ne lui plaisaient pas? Pas quand elle était impliquée, pas quand c’était fort probablement la dernière fois qu’elle lui adressait la parole. Comme un félin un peu craintif, il avait franchi la barrière de leur paix imaginaire, avant de s’accroupir devant la jeune Jedi et de le recouvrir de son peignoir, sans soucis, aucun pour les frissons qui avaient parcouru son corps de gras alors qu’il la fixait avec tout le sérieux du monde. Verbaliser ses sentiments étaient quelque chose dans lequel il n’excellait pas, il avait beau posséder les mots pour se faire comprendre dans six langage différent – merci éducation élitiste de famille – il n’arrivait pas à formuler la moindre phrase pour vraiment lui faire comprendre, hors de tout doute, le sérieux de sa confession.

Qu’on se le dise, il ne rajeunissait pas, il avait à son actif un mariage catastrophique et, aussi dénué de sentiments fut sa relation avec Akane, elle avait probablement été l’unique réelle association qu’il ait connu. Normalement, il utilisait les femmes pour ses propres intérêts – ou pour leur capacité à lui faire oublier le vide affectif béant qui l’habitait, mais il ne s’attachant jamais, et ne donnait jamais la moindre once d’espoir, quant à un futur possible… Mais avec Naoki hors de danger (è.é le petit menteur, il aura la fessée!) et Xialei prêt à sauter tête première dans l’enfer d’un mariage arrangé, il réalisait un peu plus chaque jour qu’il serait bientôt laissé à lui-même, seul avec ses tourments, seul à décider avec le peu de liberté qu’il avait dérobé année après années, ce qu’il ferait du reste de ses jours. N’avait-il pas le droit, rien qu’un peu, d’être heureux? Accroupi devant la jeune danseuse, son pouce délicatement occupé à caresser son menton, il s’était fait la réflexion que cette peste, avec ses sauts d’humeurs, avec ses maladresses, était probablement la seule personne capable de lui faire croire que le bonheur était à portée de main… et qu’il y avait droit, peu importe ce dont on lui avait martelé le crane depuis sa plus tendre enfance. Son regard sombre était accroché au visage de la demoiselle, alors que sa pompe à sang tentait une grave évasion, il n’avait pas l’habitude de balancer des paroles d’une telle franchise, ça lui avait demandé un effort quasi-surhumain, une bataille constante contre ce qu’il avait défini comme sa nature…Et l’attente était insoutenable, vraiment. Il n’avait pas été élevé pour croire au grand amour et, même si la partie un peu plus idiote de lui-même, gavée aux films de Disney, s’imaginait encore qu’un jour il pourrait séquestrer une princesse dans son château et la convaincre de l’épouser, il ne s’était pas imaginé que l’élu de son conte de fée déciderait d’échanger les rôles et de le couvrir en le traitant de princesse!

Fronçant les sourcils, il avait laissé le peignoir sur ses épaules en la dévisageant, un brin choqué qu’elle puisse l’associer à une princesse. N’avait-elle pas porté un regard assez attentif à son corps de gros? N’avait-elle pas vu d’assez près la portion de son anatomie qui concluait, hors de tout doute, qu’il n’était pas femelle? Il voulait bien lui remontrer pour dissiper ce malentendu… Il semblerait que non! Dévisageant cette guerrière faussement en contrôle, il avait roulé les yeux et ajouté, comme pour retrouver un semblant de dignité. « J’te signale que Han Solo a une bien meilleur résistance au froid que la princesse Mai-a! J’suis un grand guerrier aussi, je n’ai pas besoin de cette couverture de faiblesse! » Mais vous avez quel âge! Bande de gamin! Dis merci et fermes la… t’es surtout piqué dans ton égo de mâle qu’elle ait insinué que tu avais une ressemblance avec Cendrillon ou Raiponce, on a saisis… è.é très vexé même! « J’ai pleine confiance en tes capacités de t’attirer des ennuis sans moi… », à ces mots, un petit rire avait franchi ses lèvres et il l’avait fixé avec amusement. Pour sûr, elle avait un véritable don pour les emmerdes…. Et pour se mettre en colère aussi… Et pourtant… il n’avait pas daigné bouger, bien enroulé dans son peignoir alors qu’il allait abandonner – vraiment – combien de fois pouvait-elle changer de sujet, jouer de manière détournée avec leur discussion et éviter de le prendre au sérieux quand il lui disait tenir à elle hein? Chaque fois, ça lui faisait l’effet d’une claque, et chaque fois, une fureur sourde grondait en lui. Ne pouvait-elle pas simplement lui balancer qu’il ne lui plaisait pas, qu’il arrête de se prendre la tête, qu’il se résigne, et qu’il replonge tête première dans sa vie de déni? Pourquoi s’amusait-elle à le garder enchainé de la sorte hein? Un soupire avait franchis ses lèvres au même moment où la demoiselle ouvrait la bouche pour… « … Maiko? »

Ses iris s’étaient immobilisés sur le visage de la jeune danseuse alors que son regard se faisait de plus en plus incrédule, de plus en plus choqué. Un instant, on aurait même pu croire qu’une gêne visible passait sur son visage avant qu’il ne se reprenne et qu’il tente de déceler si ce qu’elle racontait était une nouvelle façon de se payer sa tête. Son cœur tambourinait dans sa poitrine, si fort, tellement fort qu’il avait l’impression qu’il allait tenter une grande évasion, genre : oui merci, mais j’suis un Serizawa, je ne suis pas programmé pour ce genre de sentiments, alors j’me barre… Sans voix, il était littéralement sans voix, et il n’aurait pas pu exprimer la joie que les semi aveux de la demoiselle lui causaient, pas plus qu’il pouvait réprimer le sourire qui venait d’étirer ses lèvres sans qu’il ne la quitte des yeux. Il y avait une telle lueur dans son regard, une telle adoration silencieuse qu’on aurait pu croire un p’tit gros devant son Big Mac. Pour sûr, si on lui demandait, il commanderait le joyeux festin cheesebur-ko! Sans lui donner la chance de placer un mot de plus, et la gorge trop nouée pour vraiment réagir, il s’était levé et avait enfilé le peignoir proprement, y passant ses bras en s’approchant d’elle, lentement, très lentement. « Allez, ne bouges plus. »

Sans lui donner la chance de tenter une fuite, Daisuke s’était positionné derrière la demoiselle et l’avait forcée à s’assoir sur le sol avec lui, devant lui. Puis, il avait ouvert le peignoir – un vieux rêve si on en croyait ses tendances envers la jeunesse – et avait attiré la jeune Kobiwan contre son torse, plaquant son dos à elle contre lui, tel un Chamalow-man qui venait d’aspirer une jeune victime. Refermant le peignoir – et ses bras – autour d’elle, il l’avait délicatement serré un peu plus, juste un peu, comme s’il avait peur de tenir quelque chose d’aussi précieux contre lui, comme s’il avait peur qu’elle lui échappe. D’aussi près, il était impossible de ne pas discerner les battements brutaux de son cœur, et il s’en fichait, vraiment. Son menton était venu se poser sur la tête de sa captive alors qu’il avait soupiré dans un : « Ne m’accuse pas Kokonut, c’est vraiment juste pour pas mourir de froid… » … Ouai, on y croit, alors pourquoi est-ce que cette proximité le faisait sourire bêtement hein? Parce qu’elle était là, contre lui, dans ses bras, et qu’il n’avait jamais rien voulu aussi fort qu’il voulait prolonger ce moment. Sa voix n’était qu’un murmure et sa respiration était difficile, qui aurait cru qu’une si fourbe démone pourrait le mettre dans cet état-là? Comme un secret, il avait murmuré, sans se détacher d’elle, profitant de cette chaleur tant désirée dans cette maudite pièce glacée. « Quel que soit la raison, sens toi bien libre de m’envoyer des messages idiots si je te manque. ». Sans qu’il le réalise, son étreinte s’était resserrée sur elle, comme si, la libérer lui aurait été une véritable torture. Contre ses cheveux, il avait murmuré avec un ton un brin moqueur, un brin sérieux. « Que mes paroles te semblent folles ne t’exempte pas de répondre à ma question Maiko… » Pas quand il avait été forcé de faire une confession, pas quand il avait renié tous ses principes, toutes ses règles de conduites dans l’espoir un peu niais qu’elle franchisse ce cap avec lui. Il l’avait relâché un peu, juste un peu pour se tortiller et la regarder dans les yeux, sa camarade de peignoir. « Et si c’était ce Daisuke qui te le demandait… à lui, tu lui donnerais une chance? Parce que moi aussi, elle me manque la Kowgi qui trouvait toujours un moyen merdique de me faire sourire. » un sourire très doux était passé sur ses traits alors qu’il soufflait, sans pour autant faire un geste, la façon fiévreuse qu’il avait de la couver du regard était déjà assez explicite en soit. « Elle me manque, ma Maiko. »

@destiny.

fait par .cranberry

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